Les expressions françaises décortiquées
explications sur l'origine, signification, exemples, traductions
Niveler par le bas
Amener différentes choses à un niveau commun sans aucune ambition
Viser le minimum, le choix médiocre.
Niveler, c'est, depuis le XIVe siècle, égaliser, mettre des choses au même niveau horizontal, au propre comme des tas de sable, ou au figuré comme des conditions sociales, par exemple.
Mais il y a plusieurs manières de niveler dont les trois principales sont par le haut, le milieu ou le bas.
C'est facile à comprendre lorsqu'on évoque le salaire de différentes personnes faisant à peu près le même travail : niveler par le haut, c'est amener tout le monde au niveau du salaire le plus élevé, à la plus grande satisfaction de presque tous (le plus élevé pourra se demander pourquoi lui n 'est pas augmenté et en concevoir quelque amertume).
Niveler par le milieu est déjà plus risqué : passer tout le monde au niveau du salaire moyen (si la loi le permet), c'est pénaliser ceux qui gagnaient plus que la moyenne.
Enfin, niveler par le bas et ramener le salaire de tous à celui du moins élevé, c'est mécontenter tout le monde, faire un choix purement économique court terme, mais généralement absurde car l'insatisfaction générale va provoquer une baisse de qualité du travail ou une hémorragie du personnel.
Niveler par le bas, quel que soit le domaine où l'expression est utilisée (depuis le début du XXe siècle), sous-entend généralement une notion de médiocrité, de minimum, de manque d'ambition.
« Au lieu de niveler au plus bas, nous avons nivelé au plus haut. C'est mieux (…) »
André Maurois - les discours du Dr O'Grady - 1922
« La pédagogie différenciée est une des réponses proposées par l'édification problématique du "collège unique". Elle consiste non pas à niveler par le bas, ni à constituer un enseignement différenciateur, mais en prenant en compte l'hétérogénéité des élèves telle qu'elle se présente au départ d'un processus d'apprentissage, de les faire progresser, certes par des voies différentes, mais qui tiennent compte d'objectifs communs à tous. »
Francis Danvers - 500 mots-clefs pour l'éducation et la formation tout au long de la vie - 2003
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Pays | Langue | Expression équivalente | Traduction littérale |
---|---|---|---|
Allemagne | de | Auf den kleinsten gemeinsamen Nenner bringen | Ajuster au plus petit commun dénominateur |
Angleterre | en | Reduce to the lowest common denominator. | Réduire au plus petit commun dénominateur. |
Angleterre | en | To level down | Niveler vers le bas |
Canada / États-Unis | en | to go for the low bar | aller pour la barre la plus basse |
États-Unis | en | To aim for the lowest common denominator | Viser le plus petit dénominateur commun |
Espagne | es | Nivelar a la baja | Niveler à la baisse (= Niveler par le bas) |
Argentine / Uruguay | es | Nivelas para abajo | Niveler pour le bas |
Argentine | es | Nivelar hacia abajo | Niveler vers le bas |
Argentine | es | Nivelar para abajo | Niveler vers le bas |
Argentine / Espagne | es | Nivelar por lo bajo | Niveler par le bas |
Italie | it | Livellare verso il basso | Niveler vers le bas |
Pays-Bas | nl | afromen | écrémer |
Belgique (Flandre) | nl | Gelijkschakelen naar beneden toe | Aligner vers le bas |
Brésil | pt | Nivelar por baixo. | Niveler par le bas. |
Portugal | pt | Baixar a fasquia | Baisser la barre |
Roumanie | ro | A aduce la numitorul comun | Emmener au dénominateur commun |

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1. <inconnu>
le 17/07/2009
à 00h21
2. NovHak
le 17/07/2009
à 02h49
Ce n’est pas parce que l’erreur est partagée par le plus grand nombre qu’elle devient vérité. Enfin parfois ça arrive, comme avec le genre du mot « Après-midi », qui tend de plus en plus vers le féminin alors qu’au départ il était masculin, mais cornes au cul, que c’est moche !
3. momolala
le 17/07/2009
à 06h47
Je me relis et j’ajoute : tout ça pour dire que je suis parfaitement d’accord avec toi !
4. momolala
le 17/07/2009
à 06h56
5. mickeylange
le 17/07/2009
à 07h08
"Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité"
complété par ses savoureuses exceptions:
- La sublimation percutante
- L’arabesque latérale
- L’inversion de Peter
- La défoliation hiérarchique qui ressemble le plus au nivellement par le bas.
6. mickeylange
le 17/07/2009
à 07h12
C’est une pub pour DIM ?
7. file_au_logis
le 17/07/2009
à 07h21
8. file_au_logis
le 17/07/2009
à 07h26
Ai-je tout bien compris?
9. mickeylange
le 17/07/2009
à 07h40
Mais si Epicure veut bien me la présenter, je veux bien lui refaire... son maquillage !
10. mickeylange
le 17/07/2009
à 07h56
Le nivellement suppose donc que l’on choisisse le niveau auquel on veut égaliser. Ce peut être le niveau le plus haut , auquel cas il faut remblayer dans les creux, ou au niveau le plus bas auquel cas il faut araser ce qui dépasse ce niveau.
Ca me rappelle le discours d’Arlette qui voulait redistribuer les bénéfices du CAC 40 aux travailleurs. J’ai fait le calcul, car l’idée était amusante, ça permet de donner 6,4 € par mois; Travailleurs travailleuses même sur ce coup là on vous abuse.
11. mickeylange
le 17/07/2009
à 08h07
12. Bouba
le 17/07/2009
à 08h10
13. <inconnu>
le 17/07/2009
à 08h44
14. <inconnu>
le 17/07/2009
à 08h58
Et j’aime particulièrement ta définition de la pédagogie.
15. <inconnu>
le 17/07/2009
à 09h06
Et puis , si en nivelant je par-le trop bas, mes élèves ne m’entendront pas...
16. syanne
le 17/07/2009
à 09h15
Un seul ? Voire…
Par sert à construire, au choix :
le lieu d’une situation, action, circonstance (« Les vieux troncs noirs, crochus, tordus, alignés par la cour… »)
le point ou l’espace à travers lesquels s’opère un passage (« En passant par la Lorraine, avec mes sabôôôôôts… »)
le moyen, l’intermédiaire, le mobile (« Je vous préviendrai par lettre »), d’où de nombreuses locutions adverbiales : par bonheur ! par chance ! par pitié, par conséquent…)
une cause effective. (Pourquoi Gordon était-il embastillé avec l’Ingénu , « Par la grâce efficace » !)
l’agent d’un procès (à quand les attendues interventions rédigées par notre Eureka expressionnale ?
la partie, le terme initial ou final d’une série (La Bible débute par le récit de la création)
un rapport de proportion (quinze euros par tête)
(Source Wagner et Pinchon)
Où est notre « par le bas » ? On peut opter pour la première solution, me semble-t-il, et dans ce cas, le bas serait le "lieu" du nivellement : il s’agirait bien, alors, d’un arasement.
Je ne suis pas sûre de moi, cela dit.
D’autres suggestions ?
17. <inconnu>
le 17/07/2009
à 09h17
Tandis que tu lui aurais refait le maquillage, j’aurais volontiers vérifié que c’est bien de la bouillie bordelaise qui s’écoule de son sein généreux.
Un maquillage signé Mickeylange... Me fait irrésistiblement penser à ce film dont j’ai oublié le titre et pas le temps de le chercher ce-matin dans lequel de Funès veut absolument acheter à n’importe quel prix un tatouage sur le dos de Gabin qui n’est signé que de Modigliani... Alors un maquillage signé Mickeylange...
18. syanne
le 17/07/2009
à 09h21
19. <inconnu>
le 17/07/2009
à 09h26
Merci Syanne d’avoir fait ce que je j’aurais aimé faire, mais je n’ai pas la documentation sous la main.
de retour chez moi, je demanderai confirmation à Grévisse.
20. <inconnu>
le 17/07/2009
à 09h29
21. God
le 17/07/2009
à 09h29
Alors pour ’par’, je rejoins syanne : on peut le comprendre comme dans l’expression "envoyer un navire par le fond" : un endroit où on va et où on reste, comme le bas niveau auquel on se maintient médiocrement en nivelant par le bas.
Toujours est-il que le sens indiqué est bien celui utilisé et compris généralement.
Quant à "après-midi", tous les dictionnaires sérieux (voir le TLFI, par exemple) signalent l’utilisation des deux genres. Ce dico donne d’ailleurs des citations datant de la fin du XIXe, prouvant que l’après-midi au féminin n’est pas nouveau.
22. syanne
le 17/07/2009
à 09h34
Ah ! comme tu files bien la jolie métaphore du « jardinier d’enfants »… Dans les classes de lycée, BTS et prépas, on passe à la « jardinerie » : c’est plus éclectique, moins constant, mais on a toujours, sur leurs si hautes tiges, les fleurs penchées, les épanouies, les tournesols…
23. Bouba
le 17/07/2009
à 09h37
24. Bouba
le 17/07/2009
à 09h40
25. <inconnu>
le 17/07/2009
à 09h42
Je sens que cette expression va me refiler de l’urticaire.
Et avec cette chaleur naissante...se gratter en plus!!!
26. Bouba
le 17/07/2009
à 09h43
27. saintex
le 17/07/2009
à 09h58
Ce n’est qu’un détail, surtout à côté de l’étourdissant cours d’économie propagandiste (ou l’inverse) qui prouve que les séances de "brain storming" ebtre Olivier et Arlette on bien débouché sur un concept révolutionnaire.
28. syanne
le 17/07/2009
à 10h09
Le Précis de grammaire historique de Bruneau et Brunot confirme les emplois cités (lieu, instrument, moyen, cause, expressions distributives, introduction d’un complément d’agent) et ajoute le temps (« Par la noit la mer en est plus bele », = Pendant la nuit la mer en est plus belle) et la manière (« par honor » = honorablement).
Et, jusqu’à l’époque classique, par, marquant la cause, pouvait être suivi d’un infinitif – comme pour, d’ailleurs - (« La plupart des auteurs de ce temps pèchent moins par avoir des défauts que par n’avoir rien de bon », dit aimablement Boileau de ses contemporains !)
J’arrête avec par J’ai dépassé ma part et vais devenir parbante ou parbare, aussi pars-je.
Parents, partants, parisiens, par-monts-et-par-vausiens, que votre journée soit belle, joyeuse et dénivelée (ni par le haut ni par le bas ni par le contraire) !
29. mickeylange
le 17/07/2009
à 12h01
Je suis allé à la Montagne, manque de pot, la veille, ils avaient nivelé par le bas.
Ils m’ont proposé de faire du ski nautique sur le lac.
Tant qu’a faire du ski nautique, je suis allé retrouver l’amiral au bord de la mer.
Manque de pot, la veille, ils l’avaient démontée.
Fallait que j’attende qu’ils nivellent par le haut.
- J’ai demandé, vous niveler quand ?
- Quand l’amiral sera barré, il aime pas quand elles sont plates.
- C’est vague comme réponse.
- Allez à Marseille ils sont réputés.
- Qu’est ce que vous voulez que j’aille faire à Marseille?
- ben niveler le milieu !
Raymond.
30. patchouli
le 17/07/2009
à 13h21
Dieu que j’aime lire cela!!
En ce qui concerne «après-midi», je résiste...« encore et toujours à l’envahisseur».
31. momolala
le 17/07/2009
à 13h48
@Mickeylange :
J’aime beaucoup ton histoire marseillaise à la sauce Devos.
32. syanne
le 17/07/2009
à 14h03
Pour l’emploi au masculin, Grévisse cite Flaubert, Barrès, Loti, Colette, Chamson, Maurois, Gregh, et pour le féminin Barrès (encore !), Romains, Thérive, Duhamel, Rolland, Bordeaux, Troyat…
Et Wagner et Pinchon écrivent : "On emploie presque indifféremment au masculin ou au féminin le mot après-midi."
Qui sont les « envahisseurs » ?
33. patchouli
le 17/07/2009
à 14h47
Les envahisseurs, ici, étant tous ces petits changements qui surgissent comme ça dans la belle langue française, mine de rien, et qui la minent justement.
Je ne suis pas de ceux, ou celles, qui acceptent d’emblée les modifications apportées à la langue sans me renseigner un peu, et surtout sans rouspéter, à ce compte-là on pourrait dire n’importe quoi, et ça y est, c’est le babélisme qui s’installe.
Je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrive pas à employer UNE après-midi, et me sentir bien en même temps, même si je sais que c’est accepté.
Paraît-il que je suis puriste, mais bon.
Je pars du principe qu’il faut être rigoureux, et qu’il faut en faire plus que moins. Le laxisme en matière de langage me déplaît grandement.
34. momolala
le 17/07/2009
à 15h01
35. patchouli
le 17/07/2009
à 15h26
Mais là où j’habite, il faut constamment faire preuve de beaucoup de vigilance. Nous sommes bombardés, c’est le mot, par l’anglais du matin jusqu’au soir, et si nous ne prenons pas garde, nous dérapons rapidement, même à notre insu très souvent. C’est un combat de tous les instants. C’est peut-être la raison pour laquelle, la principale probablement, je ne plie pas facilement. Je suis munie d’un bouclier, et n’entre pas ici qui veut, si vous voyez ce que je veux dire. Je dis non d’abord, et peut-être en réfléchissant un peu, et oui très rarement. Je parle toujours du français bien sûr
Que nous parlions encore français, de ce côté-ci de la grande mare,
36. God
le 17/07/2009
à 15h26
Cela dit, chacun ses réactions épidermiques. Par exemple, je n’arrive pas à m’habituer à ce "excessivement" trop souvent utilisé à la place de "extrêmement". Mais je ne fais pas d’illusion : il va gagner un jour, vu la fréquence de la faute.
Et comme pour notre charmante Momo, il y a des trucs qui me rebutaient il y a quelques années et qui me sont devenus habituels.
37. file_au_logis
le 17/07/2009
à 15h42
- "à l’insu de mon/ton/son plein gré",
- l’usage intensif de "absolument", qui ne fait plus référence à l’absolu,
- le "voltage" pour parler de la "tension",
etc., etc., etc...
38. SyntaxTerror
le 17/07/2009
à 15h45
Ex : la pression sociale se fait prégnante
ou la prégnance de la pression sociale.
Il me semble que les hispanophones disent "embarazo" pour désigner cet état. J’attends qu’on dise de la pression sociale qu’elle est embarassante.
39. SyntaxTerror
le 17/07/2009
à 15h50
"Il lui a mis la pression"
Le seul qui réussisse à me mettre la pression, c’est Marcel Lapompe !
40. SyntaxTerror
le 17/07/2009
à 15h54
Je suis étonné que ça fasse si peu, mais c’est pas une raison pour renoncer !
41. patchouli
le 17/07/2009
à 16h00
42. patchouli
le 17/07/2009
à 16h11
2 Qui contient de nombreuses possibilités, virtualités.
Robert 2007
43. patchouli
le 17/07/2009
à 16h13
44. SyntaxTerror
le 17/07/2009
à 16h14
Le Robert consacre l’usage et un barbarisme peut devenir du français correct.
"qui s’impose à l’esprit"
L’exemple généralement donné "J’ai six brebis, dont trois prégnantes" veut dire "j’ai six brebis dont trois me prennent la tête".
45. syanne
le 17/07/2009
à 16h26
Chère Patchouli, si tu es vraiment pointilleuse en ce qui concerne notre syntaxe, tu n’écriras plus "paraît-il que" mais bien plus logiquement "il paraît que" !
Si je me permets de te taquiner un peu sur cette impropriété, c’est juste pour te montrer que tout le monde en commet, même les plus vigilants !
Nous sommes amoureux de la langue, tous autant que nous sommes, mais je ne sais pas bien ce que veut dire "puriste", puisqu’il s’agit ici d’une diachronie. La parole évolue, syntaxiquement, sémantiquement, phonétiquement, c’est inévitable et, comme le suggère Momo, c’est fort heureux.
La grammaire - et l’orthographe- françaises ne se sont "fixées" qu’au XVIIe, mais depuis, les règles ont considérablement évolué, sinon nous parlerions encore la langue de Molière - non pas celle, magnifique mais littéraire, de ses oeuvres, mais celle qu’il devait employer pour cajoler Madeleine ou Armande, disputer avec les Italiens, marchander aussi, de temps en temps, et pester contre la censure !
Mais nous avons déjà largement débattu, dans ce forum, de la sauvegarde du français, de sa fertilité et de ses amant(e)s...
Le conseil de God est excellent, et l’ouvrage d’Alain Rey savoureux. D’autres fins linguistes, comme Claude Hagège (Le français et les siècles, entre autres : une idée du contenu et de l’auteur à cette page) ou Marina Yaguello (Catalogue des idées reçues sur la langue, par exemple), nous montrent superbement qu’on peut aimer sa langue sans vouloir la figer, ni la fermer. Je te recommande leur lecture, à toi qui sembles aimer le français en jalouse amoureuse !
P.S. Mea culpa... je viens de corriger une énorme faute d’orthographe. Bien fait pour moi : c’est l’arroseur arrosé (et ça confirme la règle : tous capables d’erreurs grossières, même ardents défenseurs de la belle langue) !
Et merci à Epicure (voir ci-dessous) pour la vidéo de Laureline Kuntz, belle gourmande de mots.
46. <inconnu>
le 17/07/2009
à 19h26
47. NovHak
le 18/07/2009
à 00h29
Retournons d’ailleurs à mon festin : j’ai justement donné l’exemple d’après-midi pour illustrer que j’avais bien compris cette idée d’évolution de la langue en fonction de l’usage, et afin de vous dispenser de me servir de l’Alain Rey. D’ailleurs à ce propos M. Rey, tout Rey qu’il soit, peut dire des conneries comme tout le monde (et dans ce cas il faut le dire : le Rey est nu (si elle n’a pas déjà été faite, celle-là...)).
Cela dit, nous sommes probablement tous d’accord avec lui, mais il ne dit pas ce qui doit être considéré comme une évolution, étant donné que même pour lui, je suis certain qu’il existe certains usages qui ne sont pas acceptables. Quoiqu’il en soit, je considère que votre mention de cette évolution de la langue en fonction de l’usage est une reconnaissance implicite que le sens d’origine de l’expression n’est pas celui que vous décrivez. Dans ce cas, la question est : « Lorsque 80 % des Français se plantent sur la signification d’une expression, doit-on en changer le sens ? ». Et si on essayait de le leur faire comprendre à la place ? Vaste programme, comme le disait le général De Gaulle ? En tout cas, je ne suis pas encore prêt à reconnaître cette erreur comme une vérité, ce n’est pas un service à rendre à notre langue que de consacrer aussi vite une erreur, fût-elle répandue.
Pour en revenir au mot après-midi, je propose une autre évolution : on revient au masculin seul pour après-midi, et on ajoute un nouveau mot, féminin celui-là, l’« Aprémidise ». Je vous souhaite une bonne aprémidise ! Et avec votre thé, vous prendrez bien quelques friandises ?
48. patchouli
le 18/07/2009
à 00h46
Cela dit, je n’ai jamais eu la prétention de ne pas faire d’erreurs, loin de là, j’en fais probablement plusieurs en une seule journée, je parle beaucoup, ha ha, mais je me soigne. Pas de parler beaucoup mais de faire des erreurs pardi!! Et je ne perds jamais de vue que la perfection n’est pas de ce monde. Sauf pour God, il va sans dire.
Pour Molière,« et pester contre la censure» et les médecins, pauvre pauvre de lui.
Sa maladie n’était pas le fruit de son imagination...lui. Il est mort bien jeune, enfin peut-être pas pour l’époque, de nos jours, début cinquantaine, c’est l’adolescence hmm, j’exagère à peine. Ce serait aujourd’hui on le soignerait et il pourrait vivre encore plusieurs années, mais on ne change pas le cours de l’histoire.
Quant à Alain Rey, je note. Pour le moment, j’en suis à des lectures d’été.
J’espère que tu verras mon mot, à cette heure-ci, tu dors, et je m’apprête à dîner.
49. NovHak
le 18/07/2009
à 00h50
50. NovHak
le 18/07/2009
à 00h53
51. NovHak
le 18/07/2009
à 00h57
52. momolala
le 18/07/2009
à 08h03
53. HoubaHOBBES
le 18/07/2009
à 12h51
Parle plus bas, car on pourrait bien nous entendre ....
Don-CorleHobbes
54. lbelch
le 18/07/2009
à 13h23
Et puis aussi mon jardin, plein de taupinières, quand j’ai pris mon râteau, j’ai travaillé par le haut, mais en définitive il est retourné au niveau moyen, celui qu’il avait avant que les taupes ne fassent leurs monticules. Donc j’ai travaillé par le haut et j’ai nivelé vers la moyenne. (Chouette, je ne trébuche plus sur les monticules)
Par contre, lorsque j’ai gratté la terre sous la poutre pour ôter les orties, ma poutre est descendue soudain pour se remettre en place. (Chouette, elle est de nouveau au niveau de la clôture)
Donc, que je fasse mon nivèlement à n’importe quel niveau je me suis retrouvée plus bas qu’auparavant.
Si j’avais ajouté de la terre entre les taupinières j’aurais eu aussi un jardin plan, mais à un niveau plus élevé, si j’avais ajouté du mastic à bois sous ma planche j’aurais aussi atteint un niveau plus élevé…
Donc je suis plus en accord avec vous dans votre première affirmation : on peut niveler par le bas ou par le haut, mais il faut savoir vers quoi on tend…
Donc si je prends une classe d’enfants, que je nivèle par le bas, je peux travailler sur les élèves les moins doués et avec eux travailler à les tirer vers le haut, ce qui donnerait de l’élan à ceux du bas qui se sentiraient enfin aidés et à ceux les plus doués qui verraient à quel point une certaine technique peut les tirer vers le haut ? La classe en gagnerait en cohésion et chaque enfant en concevrait un gout pour le travail et la connaissance ?
Voilà qu’en mélangeant le jardin, les travaux de menuiserie et les options pédagogiques nous pourrions nous mettre d’accord pour voir cette expression à deux…niveaux…celui du travail effectué et celui du but à atteindre ?
Je découvre ce site et j’ai beaucoup ri en lisant les commentaires, merci pour cette bouffée d’humour sympa sur le net.
55. <inconnu>
le 02/08/2012
à 01h01
oubli corrigé:
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- 09/11 Carole1978
- 11/11 JeanLeLion
- 13/11 Dadou_1311
- 16/11 Horizondelle
- 17/11 Paul22
- 19/11 Hedgehog
- 20/11 Angélica
- 26/11 BB
- 05/12 Myrtine
- 07/12 Syntax_Terror
- 10/12 Alcalin, Agronome
- 11/12 Lebo_Dan_ubbleu
- 12/12 Huppe
- 16/12 Hacyran
- 17/12 Renoir2 , Mintaka
- 24/12 Bridge
- 26/12 Titorelli, Rikske, Condorcet
- 28/12 God
- 30/12 DiwanC
56. joseta
le 02/08/2012
à 08h09
La cause? Ma femme à fait une crise de foie, qu’elle a répété, donc une crise deux fois. Par conséquent, j’ai dû annuler la réserve de notre premier hôtel (j’en ai eu pour mes frais et ça m’effraie) et, en fonction de, j’espère, une évolution favorable, je vais essayer de niveler (je ne sais par où) la suite de notre programme vacances.
Ma femme se trouve chez sa soeur, à une soixantaine de km. de Barcelone, et je vais, de ce pas, aller la rejoindre.
Bonne journée à tous les niveaux (et à tous les nouveaux, si toutefois il y en a).
57. <inconnu>
le 02/08/2012
à 08h44
Ceci dit, la "Grande Guerre" se caractérise par l’utilisation du gaz moutarde.
Nivelles est une commune wallonne dont l’altitude varie de 65 à 167 m dixit Wikipédia, ce qui fait un dénivelé de 102 m.
Ceci dit, Nivelles est connue pour sa moutarde.
Comment règle-t-on les machines à niveler ? Avec une manivelle.
Ceci dit, les manivelles de réglage sont habituellement jaune moutarde.
"Georges nivelait le terrain" devient "Georges planait le terrain." Il est le maître de céans.
Ceci dit, parfois la moutarde lui monte au nez.
58. charmagnac
le 02/08/2012
à 10h24
Le général Nivelle n’a hélas pas été le seul incompétent. Il suffit de lire ce qui se passait à l’Etat-Major où des généraux chenus abrités à l’arrière faisaient manoeuvrer les bataillons sur le terrain comme des pions sur un jeu de dames : je sacrifie deux pions pour avancer d’une case, sauf que chaque pion valait quelques milliers de soldats !
mourir pour des idées chantait Georges (Brassens)
59. charmagnac
le 02/08/2012
à 10h38
L’évolution du langage tel qu’on l’entend à la TV, à la radio, pratiqué par les présentateurs, les journalistes, les sportifs, les vedettes de la télé-réalité a de quoi faire frémir. Sans jouer les ayatollahs du langage correct, que penser de l’emploi de tournures de phrases telles que "vous en pensez quoi ? vous faites quoi ? vous allez où ?" ou d’expressions à la mode "c’est clair, hyper bon, pas de souci, c’est cool", etc ? Même si l’usage finit par s’imposer (le français est une langue vivante) les usages actuellement entendus principalement dans les médias me font penser à un nivellement par le bas.
Quand on sait qu’une partie de la population française possède un vocabulaire qui n’est que de 600 mots (celui d’un enfant du CM2) et que la loi du moindre effort est la plus suivie, pourquoi s’étonner ?
60. mitzi50
le 02/08/2012
à 10h47
61. <inconnu>
le 02/08/2012
à 11h16
cette page
cette page
62. chirstian
le 02/08/2012
à 12h22
Je relève dans le TLFI le mot "nivelage" :" Action de niveler, de mettre au même niveau une surface (en comblant les creux, les vides)." La précision entre parenthèse indiquerait donc que le mot ne s’emploie que dans le cas de nivellement "par le haut". (mais je ne le retrouve dans aucun de mes autres dictionnaires).
63. SyntaxTerror
le 02/08/2012
à 12h22
64. <inconnu>
le 02/08/2012
à 13h10
* "Niveler" ne s’applique pas pour la mer ou l’air et ce pour des raisons obscures.
65. charmagnac
le 02/08/2012
à 13h31
Niveler peut selon moi toujours signifier mettre au même niveau comme l’explique God,
- soit en rabotant,
- soit en comblant les creux avec les excédents, donc en nivelant au milieu et ce qui est enlevé n’est pas perdu puisqu’il sert à combler les manques,
- soit en nivelant vers le haut et dans ce cas il faut apporter quelque chose pour combler les creux, donc apporter un enrichissement puisqu’au final tout se trouve plus haut.
Niveler par le bas voudrait donc bien dire raboter.
66. tytoalba
le 02/08/2012
à 13h53
A tous : rien à voir avec l’expression du jour. J’entends souvent des animateurs de jeux télévisés dire, de candidats, qu’ils reviennent pour la deuxième fois. Ce qui pour eux signifie qu’ils participent pour la deuxième fois. Or, revenir, c’est venir à nouveau. Si donc on revient pour la deuxième fois, ce serait la troisème fois. C’est compréhensible ou pas, et quelle est la bonne formule.
67. <inconnu>
le 02/08/2012
à 13h57
68. <inconnu>
le 02/08/2012
à 14h06
En fait, ton intervention, c’est un peu comme doubler ou redoubler une année à l’école. Le langage courant se permet parfois quelques entorses à la logique pure.
69. file_au_logis
le 02/08/2012
à 14h51
70. file_au_logis
le 02/08/2012
à 14h57
circoncisionscirconstances.71. <inconnu>
le 02/08/2012
à 15h14
72. SyntaxTerror
le 02/08/2012
à 16h07
73. SyntaxTerror
le 02/08/2012
à 16h09
S’il y en a que ça tente ...
74. ergosum
le 02/08/2012
à 16h11
Demain, j’enlève le bas...
Que reste-t-il ?
Rien...
75. SyntaxTerror
le 02/08/2012
à 16h14
76. SyntaxTerror
le 02/08/2012
à 16h21
77. SyntaxTerror
le 02/08/2012
à 16h47
Il faut virer les moins compétents mais aussi les plus compétents qui irritent a) leurs collègues qui ne peuvent monter qu’en fayotant et b) leurs supérieurs qui prennent conscience de leur incompétence.
78. syanne
le 02/08/2012
à 16h48
1. courant. Mettre de niveau, rendre horizontal, plan
2. (1549) technique. Mesurer avec un niveau
3. (1775) Figuré. Mettre au même niveau, rendre égal → égaliser « [Henri II d’Angleterre] mariait les enfants des grandes maisons à ceux des familles médiocres, abaissant ceux-là, élevant ceux-ci, nivelant tout » (Michelet, Hist. De France). Niveler les fortunes, les profits. Niveler par le bas.
Dictionnaire culturel en langue française, tome 3, p. 962
Ni(vel)u ni connu, un pt’tit tour sur expressio, dont je salue bien bas ceux qui sont en haut comme ceux qui sont en bas (de la page, s’entend), et m’en retourne à mes velléités de nivellement du gazon, par le haut (tonte) et par le bas (arrachage des herbes folles). Je doute que ce soit plan un jour, mais pas de quoi en faire un plat.
79. <inconnu>
le 02/08/2012
à 17h16
80. ergosum
le 02/08/2012
à 18h18
Prenez une pyramide humaine, par exemple celle de cette page et retirez un des éléments constitutifs de la base.
L’édifice s’écroule, ne laissant que des éclopés incapables de remonter...
81. <inconnu>
le 02/08/2012
à 18h22
À l’heure actuelle on appelerait çà des généraux Wargames...
82. charmagnac
le 02/08/2012
à 18h37
Hmmm ! Celle que j’ai rencontrée l’autre jour, je l’ai emmenée, je l’ai mise à l’horizontale, mais je n’ai pas nivelé, je n’ai pas raboté, j’ai limé.
83. <inconnu>
le 02/08/2012
à 18h48
* Science Friction
84. Jonayla
le 02/08/2012
à 20h27
85. <inconnu>
le 02/08/2012
à 20h33
86. <inconnu>
le 02/08/2012
à 20h59
On va quand même pas les ecloper ces pauvres gens
87. <inconnu>
le 02/08/2012
à 21h40
88. <inconnu>
le 02/08/2012
à 21h46
Si on continue comme cela, la route sera longue mais on y arrivera ! C’est certain !
pas
89. <inconnu>
le 02/08/2012
à 21h49
90. mickeylange
le 02/08/2012
à 22h37
Je suis inquiet pour la France qui se hollandise.
91. <inconnu>
le 02/08/2012
à 22h43
92. ergosum
le 02/08/2012
à 23h16
93. charmagnac
le 03/08/2012
à 10h10
94. DiwanC
le 29/01/2018
à 02h34
Saperlipouillote ! Il ne va pas être facile de trouver du médiocre chez le cher Georges, lui qui peaufinait ses textes pendant des jours et même des ans... qui vingt fois sur les portées inscrivait ses notes, les polissant sans cesse et les repolissant...
On a bien une idée du minimum avec ce que porte la belle qui se baignait dans l'eau de la claire fontaine... mais de "nivellement par le bas", point !
Avec des pétales de roses,
Un bout de corsage lui fis.
Mais la belle n’était pas bien grosse :
Une seule rose a suffi.
Avec le pampre de la vigne,
Un bout de cotillon lui fis.
Mais la belle était si petite
Qu’une seule feuille a suffi.
On l'écoute !
95. Bouba
le 29/01/2018
à 06h22
restées des années dans un tiroir par manque d'un vers ou d'un couplet..
C'est le cas de Fernande
Il lui manquait une strophe pour le satisfaire et puis un jour en piochant dans son jardin il plante son pic dans un tuyau d'eau enterré à peu de profondeur.
Le jet d'eau jaillissant lui fit penser, allez savoir pourquoi, à la flamme du soldat inconnu qui monte vers les cieux et aussitôt il composa les vers manquants.
A l'Etoile où j'était venu
Pour ranimer la flamme
J'entendis émus jusqu'au larmes
La voix du soldat inconnu
Allez donc comprendre les cheminements de la pensée pour associer le soldat inconnu à une fuite d'eau accidentelle jaillissant du sol...
Ecoutez Fernande chanson parfaite pour les troisième mi-temps...et c'est du vécu, du temps où j'étais pilier....enfin j'étais alors bien jeune, svelte et véloce.
Malheureusement le temps nivèle par le bas....
Un café ?
96. Bouba
le 29/01/2018
à 06h24
97. Bouba
le 29/01/2018
à 07h15
Mon second est un pervers zoophile.
Mon troisième est un raciste antimilitariste.
Mon quatrième est slave.
Et mon tout est un ancien comptoir de la Compagnie française des Indes.
................................................
Mon premier est un pervers nécrophile, c’est pon. Parce que pon suce pendu (pont suspendu).
Mon second est un pervers zoophile, c’est di. Parce que di tire en bique (dithyrambique).
Mon troisième est un raciste antimilitariste, c’est ché. Parce que ché chia sur la tête d’un zouave (chéchia sur la tête d’un zouave).
Mon quatrième est slave, c’est ri, suivez-moi bien. Ri est égal à li, parce que ri vaut li (Rivoli). Li c’est la même chose que ni, parce que li vaut ni (Livonie). Ni vaut do (niveau d’eau). Autrefois do se disait ut. Et ut est russe (utérus).
Mon tout est donc Pondichéry.
« Le calembour est la fiente de l'esprit qui vole. Le lazzi tombe n'importe où ; et l'esprit, après la ponte d'une bêtise, s'enfonce dans l'azur. Une tache blanchâtre qui s'aplatit sur le rocher n'empêche pas le condor de planer. Loin de moi l'insulte au calembour ! Je l'honore dans la proportion de ses mérites ; rien de plus. Tout ce qu'il y a de plus auguste, de plus sublime et de plus charmant dans l'humanité, et peut-être hors de l'humanité, a fait des jeux de mots. Jésus-Christ a fait un calembour sur saint Pierre, Moïse sur Isaac, Eschyle sur Polynice, Cléopâtre sur Octave. Et notez que ce calembour de Cléopâtre a précédé la bataille d'Actium, et que, sans lui, personne ne se souviendrait de la ville de Toryne, nom grec qui signifie cuiller à pot"
Victor Hugo
Ouf! Tout va bien, le père Hugo n’était donc pas un cul pincé anti-jeu de mots et ne considérait pas qu'émettre un calembour était niveler par le bas.
98. deLassus
le 29/01/2018
à 08h16
La voix du soldat inconnu
Des méfaits du copier-coller !
PS : J'ai tout d'un coup un doute affreux.
G.B. lui-même aurait-il commis la faute ? Google donne plusieurs cas... cette page
99. joseta
le 29/01/2018
à 09h08
- Hé, gars, lisez !
- parle bas !
100. Mintaka
le 29/01/2018
à 09h11
101. Mintaka
le 29/01/2018
à 09h12
102. deLassus
le 29/01/2018
à 09h42
103. SyntaxTerror
le 29/01/2018
à 09h56
104. SyntaxTerror
le 29/01/2018
à 10h05
105. le gone
le 29/01/2018
à 10h07
106. SyntaxTerror
le 29/01/2018
à 10h08
L'enterrement de feu le fondateur d’Ikea aura lieu dans environ 5 semaines, le temps de monter le cercueil.
107. joseta
le 29/01/2018
à 10h12
- mettre de niveau les crèmes...
- araser ?
- non, non, hydratantes...
108. Bouba
le 29/01/2018
à 10h12
Peut être Georges a t il commis ces erreurs à l'origine, pourquoi pas ?
Après tout "Errare humanum est...."
109. Bouba
le 29/01/2018
à 10h14
110. Mintaka
le 29/01/2018
à 10h27
111. le gone
le 29/01/2018
à 10h30
112. Mintaka
le 29/01/2018
à 10h32
113. Bouba
le 29/01/2018
à 10h40
114. Bouba
le 29/01/2018
à 11h06
-"Il faut mettre ce pas sage à niveau"
115. mickeylange
le 29/01/2018
à 11h12
Si on veut niveler par le bas on creuse des galeries. Quand les galeries s'écroulent le haut n'est plus nivelé. Il faut donc niveler par le haut pour retrouver un terrain de niveau (sans les maisons qui se sont écroulées) Ca revient donc à niveler par le haut.
Niveler par le bas c'est aussi ce que font nos ministres avec le bac. Si on veut que 80 % des élèves aient le bac il faut baisser le niveau. Tu sais à peine lire, c'est pas grave, tu iras à la Fac quand même il n'y a pas de sélection pour y rentrer. C'est pas comme ces conneries de grandes écoles où il faut passer un concours pour être admis. Il y en a cinq mille qui se présentent et on en prend qu'une centaine. Un scandale élitisme. Comment tu trouves pas de travail avec ton bac ? On va réfléchir à araser les grandes écoles pour te mettre à niveau, et on va faire une nouvelle réforme du bac. Tu ne seras plus interrogé que sur quatre matières dont deux que tu choisiras toi-même. Elle est pas belle la vie ?
116. le gone
le 29/01/2018
à 11h41
117. SyntaxTerror
le 29/01/2018
à 12h06
118. joseta
le 29/01/2018
à 12h24
Un maçon rend un niveau acheté en Corse, parce qu'il coinçait la bulle.
119. mickeylange
le 29/01/2018
à 12h45
120. joseta
le 29/01/2018
à 12h47
- Où tu vas avec cette pièce en bois que tu as si bien nivelée ?
- oh, lissée...
- au lycée ?
121. DiwanC
le 29/01/2018
à 13h00
Avant... bien avant... du temps où toi et moi étions enfants, si l'instituteur/trice – qui n'était pas professeur/re des écoles – disait à nos parents :
- Votre enfant n'a pas le niveau pour passer dans la classe supérieure, ... ceux-ci suivaient l'avis du pédagogue.
Puis 68 est passé par là... Les parents sont entrés dans les conseils de classe... "80 % de réussite au bac" a suivi... Aujourd'hui, c'est :
- Quoi ? Doubler ? Et pis quoi encore ! C'est votre faute si la lecture n'est pas acquise !
Quant à la réforme "Blanquer", il y a des "pour", il y a des "contre"... comme toujours. Quand on a dit ça, on a tout dit, s’ pas.
122. mickeylange
le 29/01/2018
à 13h11
Il aimerait bien niveler la seine par le bas !
123. DiwanC
le 29/01/2018
à 13h13
Il sortit de la vie
Comme un vieillard en sort
... et on raconte que ce "don" amusait beaucoup Victor qui ajoutait :
Tout en faisant des vers comme un vieillard en f'rait.
M'ame Wiki précise que Ce calembour involontaire provient d'un drame d'Adolphe Dumas où l'on trouve ces deux vers qui firent tomber la pièce :
- Je sortirai du camp, mais quel que soit mon sort
J'aurai montré, du moins, comme un vieillard en sort
124. SyntaxTerror
le 29/01/2018
à 13h42
125. le gone
le 29/01/2018
à 14h35
126. joseta
le 29/01/2018
à 17h11
- j'essaye de mettre de niveau ces deux grosses caisses...
- ah, Denis veut... lait
- ben oui, de niveler !
- non, non,notre fils, Denis, il veut du lait...
127. joseta
le 29/01/2018
à 17h32
DEVINETTE (Supposons que...)
Pourquoi Puigdemont ne bouge pas d'un arrêt d'autobus situé à la Place de Catalogne de Barcelone ?
128. joseta
le 29/01/2018
à 18h15
- parce que c'est l'arrêt public de Catalogne
129. SyntaxTerror
le 29/01/2018
à 21h32