Les expressions françaises décortiquées
explications sur l'origine, signification, exemples, traductions
L'expression existe depuis le XVe siècle, sous la forme "rompre à plate couture".
Il faut dire qu'à l'époque, les étoffes étaient épaisses et raides. Par conséquent les coutures et autres ourlets, qui étaient des surépaisseurs de ces tissus, étaient extrêmement raides. Les tailleurs qui avaient bien assimilé leur métier mais qui n'étaient pas forcément riches, avaient donc pour habitude d'aplatir les épaisses coutures pour les rendre un peu plus souples. Cela se faisait soit en les cousant une deuxième fois (selon Furetière), soit à l'aide d'un carreau, ancien gros fer à repasser, soit enfin en les frappant vigoureusement à l'aide d'une latte. Cette opération se disait "rabattre les coutures".
De cette opération, est née au XVIe siècle l'expression "rabattre la couture à quelqu'un" pour "le rosser", comme si le fait de le frapper rabattait les coutures du vêtement que le malheureux portait.
Mais s'il y a une relation certaine avec notre expression, cela n'explique pas son sens et, surtout, l'utilisation préalable d'un verbe comme 'rompre', puis 'défaire', au lieu de 'battre'.
Selon Alain Rey, dans la métaphore initiale, il fallait comprendre 'rompre' dans son sens figuré de "abattre, démolir, enfoncer (une armée)" et 'plat' comme issu du verbe 'aplatir' au sens de "vaincre totalement, écraser, battre".
C'est du mélange de ces significations avec l'opération du tailleur que l'expression serait autrefois née, le 'battre' moderne étant ensuite logiquement issu du 'rabattre', son sens collant parfaitement avec celui de la locution.
« Les collégiens ont l'habitude de tomber à grands coups de poing sur les épaules de leurs camarades qui ont un habit neuf ; ils prétendent par là rabattre les coutures »
Champfleury - Les souffrances du professeur Delteil
« Il a déjà été battu à plate couture dans deux conseils »
Stendhal - Lucien Leuwen
Si vous souhaitez savoir comment on dit « Vaincre / battre à plate(s) couture(s) » en anglais, en espagnol, en portugais, en italien ou en allemand, cliquez ici
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Pays | Langue | Expression équivalente | Traduction littérale |
---|---|---|---|
Angleterre | en | To beat someone hollow | Battre quelqu'un complètement (profondément) |
États-Unis | en | To defeat / beat someone once and for all | Vaincre / battre (quelqu'un) une fois et pour tous |
Argentine | es | Dar una paliza | Donner une rouste |
Espagne | es | Aplastar | Aplatir |
France (Marseille) | fr | Radaguer | |
Italie | it | dar capotto | donner manteau |
Pays-Bas | nl | Vermorzelen | Fracasser |
Pays-Bas | nl | In de pan hakken | Hacher dans le faitout |
Pays-Bas | nl | iemand platwalsen | écraser/laminer/ratatiner quelqu'un |
Pays-Bas | nl | pletten | aplatir/écraser |
Roumanie | ro | A bate la curul / fundul gol | Battre le cul / arrière-train à poil |

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1. AnimalDan
le 01/10/2008
à 00h20
Plates coutures et déconfiture !
2. renoir2
le 01/10/2008
à 00h55
On se demande parfois si ce ne sont pas justement ces costumes solidement cousus, qui aident à tenir debout certains Bavarois imbibés de bière !
3. AnimalDan
le 01/10/2008
à 03h13
4. AnimalDan
le 01/10/2008
à 03h18
5. <inconnu>
le 01/10/2008
à 03h46
Sa technique repose sur l’assemblage direct par simple chevauchement des différentes parties. le point reprend le bord du tissu de part et d’autre, en enfermant ainsi complètement le bord.
6. <inconnu>
le 01/10/2008
à 03h54
7. AnimalDan
le 01/10/2008
à 04h00
8. <inconnu>
le 01/10/2008
à 07h24
Se faire battre à plates coutures, c’est rentrer à la nage .
Couture : Jonction de deux bordages dans le sens de la longueur dont l’étanchéité est assurée par calfatage.
9. momolala
le 01/10/2008
à 08h00
10. momolala
le 01/10/2008
à 08h01
11. chirstian
le 01/10/2008
à 08h17
12. chirstian
le 01/10/2008
à 08h19
13. syanne
le 01/10/2008
à 08h41
de forte cousture, dure deschirure disait un proverbe du moyen âge.
Cela vaut pour les tissus, bien sûr, mais aussi pour les liens du coeur. La saincte cousture, c’est l’amitié (et la cousture naturelle, la parenté).
14. momolala
le 01/10/2008
à 08h48
Je découvre et cultiverai avec bonheur cette saincteté-là dont seuls les coeurs sont les patrons.
15. paperpy
le 01/10/2008
à 09h30
n’esce pas , mr Bayrou ?
16. paperpy
le 01/10/2008
à 09h31
17. file_au_logis
le 01/10/2008
à 09h39
18. <inconnu>
le 01/10/2008
à 09h49
Ainsi cousaient les grand mères.On ne voyait plus de point du tout, "perdus" entre les replis de la couture.
Puisqu’on cause chiffons, y’avait aussi le "passe- poil" pour les boutonnières...
Un sacré travail de coutures aplaties au fer, très fort car il y avait jusqu’à6 épaisseurs de tissus dans les angles...
19. Elpepe
le 01/10/2008
à 10h36
20. Elpepe
le 01/10/2008
à 10h39
21. <inconnu>
le 01/10/2008
à 11h00
22. Elpepe
le 01/10/2008
à 11h09
23. subbuteo
le 01/10/2008
à 11h52
24. chirstian
le 01/10/2008
à 12h00
Je ne sais pas si cette pratique est toujours en application. Les hôpitaux ne sont plus ce qu’ils étaient. Par exemple il est de plus en plus rare qu’un chirurgien espagnol obtienne une, deux oreilles ou la queue d’un malade, après une opération parfaite...
25. Elpepe
le 01/10/2008
à 12h01
Bienvenue au club !
26. mickeylange
le 01/10/2008
à 12h06
27. chirstian
le 01/10/2008
à 13h01
28. AnimalDan
le 01/10/2008
à 13h21
Qui tue sa femm’à coups d’couteau
Qui la console à coups d’casserole
Qui la guérit à coups d’fusil... "
... qui la remâte à grands coups d’lattes !
29. <inconnu>
le 01/10/2008
à 13h37
signifiait très approximativement "valoir la peau des fesses..."
30. AnimalDan
le 01/10/2008
à 15h14
31. chirstian
le 01/10/2008
à 15h17
32. chirstian
le 01/10/2008
à 15h19
33. Elpepe
le 01/10/2008
à 15h33
34. SyntaxTerror
le 01/10/2008
à 15h57
Ca se pratiquait non pas à la batte, mais au tabouret métallique.
Il n’y avait pas que les coutures qui en sortaient rabattues, le cuir aussi avait pris 20 ans en dix minutes.
Je n’ai pas bien compris l’usage en marine, une fois cousues et rabattues, est-ce qu’il faut repasser les voiles à la vapeur ?
35. Elpepe
le 01/10/2008
à 16h01
36. SyntaxTerror
le 01/10/2008
à 16h27
Parce qu’ils ne savaient pas que la plume de ma tante est sur le bureau de mon oncle !
37. AnimalDan
le 01/10/2008
à 16h59
38. AnimalDan
le 01/10/2008
à 17h02
cette page
39. God
le 01/10/2008
à 17h08
40. SyntaxTerror
le 01/10/2008
à 17h10
41. SyntaxTerror
le 01/10/2008
à 17h12
Ca ne veut pas dire que les autres ne suivent pas !
42. Elpepe
le 01/10/2008
à 17h20
43. AnimalDan
le 01/10/2008
à 17h21
44. chirstian
le 01/10/2008
à 17h22
qui polissait sans cesse et se repolissait.
Les doigts sur la couture, tapant avec ardeur
il aplatissait tout ce qui trop dépassait.
45. chirstian
le 01/10/2008
à 17h29
46. mident
le 01/10/2008
à 17h41
Faut avouer que la couture n’était pas très plate mais c’était efficace. Chez nous on aurait dit que le géant était battu à plat. Ce qui est effectivement le cas.
Bonjour et bonsoir à toutes et tous, je ne suis malheureusement pas souvent sur le site malgré mon envie !
47. chirstian
le 01/10/2008
à 17h42
48. <inconnu>
le 01/10/2008
à 17h53
49. Elpepe
le 01/10/2008
à 17h55
- Léta, pur setter à bas coût.
- Testeurs côtre à bau plat.
- Beau tacot plat très rusé.
Anna
50. <inconnu>
le 01/10/2008
à 18h00
51. <inconnu>
le 01/10/2008
à 21h44
Et pourtant la première leçon d’Assimil (anglais) nous enseigne que: "My tailor is rich".:&rsquo
52. <inconnu>
le 01/10/2008
à 22h34
53. Jonayla
le 01/10/2008
à 22h40
54. SyntaxTerror
le 02/10/2008
à 08h48
D’après la légende (jamais vérifiée) la première leçon d’Assimil (français) commencerait par : la plume de ma tante est sur le bureau de mon oncle.
55. renoir2
le 02/10/2008
à 22h47
56. escher
le 08/10/2008
à 15h33
à plat de coutures
en me demandant bien quel met on pouvait préparer avec des coutures...
57. DiwanC
le 27/02/2013
à 01h11
La mêlée fut digne d’Homère
Et la défaite bien amère
À l’ennemi pourtant nombreux
Qu’on battit à plate couture,
Qui partit en déconfiture
En déroute, en sauve-qui-peut.
...et c’est Maxime Le Forestier qui interprète cette longue chanson, joliment imagée.
58. DiwanC
le 27/02/2013
à 01h28
59. joseta
le 27/02/2013
à 07h50
60. joseta
le 27/02/2013
à 08h40
61. joseta
le 27/02/2013
à 09h02
DEVINETTE
Pourquoi un couturier soigneux ne joue jamais à la belote ?
- pour ne pas faire de plis.
62. saharaa
le 27/02/2013
à 09h38
Quand on arrive dans sa belle-famille, on est souvent considéré(e) comme "une pièce rapportée" !
63. SyntaxTerror
le 27/02/2013
à 11h01
Je ne sais pas si c’est la même, une officine qui fait de la pub dans le métro (et ailleurs ?) prétend garantir par contrat 97 % de réussite.
On peut tout aussi bien garantir 100 %, ça ne donne aucune idée du niveau atteint.
De toute façon, comme on dit : You’re in America now, speak Spanish !
64. joseta
le 27/02/2013
à 11h03
65. file_au_logis
le 27/02/2013
à 11h19
66. LeboDan_Ubbleu
le 27/02/2013
à 12h23
J’ai tout lu avant de mettre mon commentaire, et voilà t’y pas que tu te trouves juste le dernier de la première liste de ceux d’avant !
Je voulais dire que vu l’heure j’allais aller manger mon plat de couture...
Pas de bol, hein, tu as dégainé le premier !
67. joseta
le 27/02/2013
à 12h27
68. mickeylange
le 27/02/2013
à 12h57
Thimonnier... cette expression vient donc de la marine ?
69. joseta
le 27/02/2013
à 13h04
70. DiwanC
le 27/02/2013
à 14h02
D’autant plus qu’il est mort dans le Rhône (wiki). Certains ont prétendu qu’il cherchait à gagner la Manche à la nage :
- Va pas bien le Barthélemy… Y se noierait dans un dé à coudre ! Faut le surveiller : y coulerait plus vite que son fer à aplatir les coutures, affirmait la rumeur.
Laquelle rumeur murmurait également que le grand Thimonnier avait mauvais caractère :
- Y chinoise pour un rien !
Peu à peu, la mémoire de Barthélemy s’effaçait ; cependant, jusqu’au dernier jour, il garda l’esprit tailleur (mais ça, wiki ne le dit pas).
71. DiwanC
le 27/02/2013
à 14h24
Couture est d’abord custurae (v. 980) avant de devenir costure (v. 1150). Vers 1200, apparaît cousturière qui deviendra couturière bien sûr ; peu après, on trouvera des couturiers.
A. Rey signale que la couturière est au théâtre la répétition en costumes qui permettra aux couturières d’apporter les dernières retouches.
72. file_au_logis
le 27/02/2013
à 14h50
Il y avait même une phrase qui revenait à tout bout de champ et sous toutes les coutures: Au bar, tel est mis comme le Thimonnier sur son 31! quand il arrivait sapé comme un Monsignore, le petit doigt sur la couture du pantalon...
A propos de bar, ce s’rait pas l’heure, des fois? Allez, vite chez Marcel... Le dernier arrivé verra son ardoise s’allonger d’autant...
73. file_au_logis
le 27/02/2013
à 16h28
Oui, je sais, c’est un peu plat...
74. SyntaxTerror
le 27/02/2013
à 16h30
Pour Couture, j’aurais dit "CharlElie" et "Tom Novembre".
J’en suis ... comme un avion, sans elle.
75. DiwanC
le 27/02/2013
à 16h39
76. charmagnac
le 27/02/2013
à 17h49
cette page
Une autre occasion de filer chez Marcel !
77. file_au_logis
le 27/02/2013
à 18h15
s.: Julius Caesar, De Bello Gallico (ou à peu près)
Et de plus:
Y a pas d’heure pour les Braves!
s.: N.Salko, lors de son erection
(ce à quoi, quelqu’un lui répondit: "casse-toi, Salko!")
Alors, hein?
78. file_au_logis
le 27/02/2013
à 18h21
À la Joseta:
C’est pas du vinyl, ce disque: il ne se "Rey" pas!
79. joseta
le 27/02/2013
à 18h59
80. DiwanC
le 27/02/2013
à 19h17
C'est l'occasion où jamais de recommencer car aujourd'hui, on doit souhaiter un ♫♪♫♫♪♪ Bon anniversaire à Jean1938 ♫♪♪♫♪
81. DiwanC
le 27/06/2017
à 03h10
Moi, mes amours d'antan c'était de la grisette :
Margot, la blanche caille, et Fanchon, la cousette...
Pas la moindre noblesse, excusez-moi du peu,
C'étaient, me direz-vous, des grâces roturières,
Des nymphes de ruisseau, des Vénus de barrière...
Mon prince, on a les dames du temps jadis qu'on peut...
Écoutez... C'est une des plus belles.
82. Bouba
le 27/06/2017
à 05h13
Ell' n'avait pas de tête, ell' n'avait pas
L'esprit beaucoup plus grand qu'un dé à coudre
C'est là qu'il nous parle de Jo pour qui il eût le béguin jusqu'au jour où il découvrit qu'elle vendait ses charmes du côté de la Madeleine....
Tiens ! des madeleines avec le café.....
83. Bouba
le 27/06/2017
à 05h53
J'aimais bien partir à la découverte de sa servante à couture.
Les merveilles qu'elle contenait me plaisaient beaucoup et j'avais le droit de jouer avec car c'était à moi qu'était dévolue la tache d'enfiler l'aiguille parce que mémé "n'avait plus ses yeux de vingt ans"..
Je ne comprenais d'ailleurs pas comment elle n'arrivait pas à voir le chas qui pourtant était bien gras vu l'exercice qu'il faisait à longueur de journée couché près de la cuisinière...et puis je ne voyais pas le rapport entre Mistigri (tous les chats de mémé se sont appellés Mistigri) et le fait d'enfiler une aiguille.
Je pouvais toucher à la servante mais sans rien déranger. Il fallait toujours tout bien remettre à sa place.
Il y avait des petites boites de cachou Lajaunie pleines de petites épingles avec des têtes multicolores, des boites d'anis de Flavigny remplies de petits boutons pression, des bouts de tissus de toutes les couleurs, des élastiques et sur un bout de tissu étaient fichées les aiguilles de différentes tailles, de la plus petite qui servait pour coudre les dentelles ou les ourlets jusqu'à la plus grosse pour repriser la lourde "canadienne" que pépé mettait l'hiver quand soufflait le Mistral..
Il y avait plusieurs dés à coudre, j'en mettais un à chaque doigt et m'amusais à imiter le galop du cheval sur la table en bois de la cuisine..
J'aimais bien la grosse boite de berlingots pleine de boutons de toutes les tailles et de toutes les couleurs, mais ce qui me plaisait le plus c'était l'oeuf à repriser les chaussettes de pépé.
Souvent je m'amusais à le comparer avec l'oeuf de la poule que j'allais chercher au poulailler en tremblant à l'idée de rencontrer le gros rat.
C'est qu'à l'époque on reprisait, on ravaudait, on "mettait des pièces", on consolidait en faisant ce que mémé appellait un "rigou-migou"; c'est à dire une grosse couture quand le tissu était déchiré comme autant de rustines sur une vieille chambre à air..
On n'allait pas à Carrefour acheter un lot de 15 chaussettes pour 9.90 € et on n'avait pas l'armoire pleine de T-shirts et de pantalons.
Un sur soi, un au lavage, ça faisait des années et des années et on ne jetait rien...
Quand un pantalon ou une robe était en fin de vie à force d'être usé, lavé et reprisé il finissait en chiffon....
Voilà, il y a longtemps que je n'ai pas essayé d'enfiler une aiguille mais je crois bien que j'aurais du mal car aujourd'hui c'est moi qui n'ai plus mes yeux de vingt ans...
84. joseta
le 27/06/2017
à 08h11
- Zut ! j'ai perdu mes dés à coudre...
- Tu veux mes dés ?
- T'aider à quoi ?
85. joseta
le 27/06/2017
à 08h13
- Non, elle fait dans Dante, elle...
86. le gone
le 27/06/2017
à 08h26
87. joseta
le 27/06/2017
à 08h43
Phil Collins à l'Aiguille du Midi: Phil à l'Aiguille.
88. joseta
le 27/06/2017
à 08h51
- l'Écosse Thum !
- oui, les costumes...où tu les achètes ?
89. DiwanC
le 27/06/2017
à 09h18
90. gonalzako
le 27/06/2017
à 10h08
91. Mourguette34
le 27/06/2017
à 10h13
92. SyntaxTerror
le 27/06/2017
à 10h22
Je pense qu'il faut écrire "blanchecaille" en un seul mot, argot pour désigner la blanchisseuse. Comme la cousette et la grisette, elles étaient réputées compenser la faiblesse de leurs salaires par la prostitution du côté de la barrière (hors des portes de la ville).
93. DiwanC
le 27/06/2017
à 10h38
Elle donnait une seconde vie aux chemises de Pépé en retournant cols et poignets. Plusieurs fois rapiécés aux coudes, aux genoux, les bleus de travail de Pépé prenaient des allures de camaïeu à faire pâlir d'envie un peintre du dimanche !
Les vieux draps quittaient la chambre et devenaient torchons à vaisselle dans la cuisine ; ils finiraient chiffons/essuie-mains dans la musette de chantier de mon Pépé.
Sa petite travailleuse – qu'elle n'appelait pas "servante à couture" – se déployait, se transformant en une "immense" boîte ; c'était magique ! De tous les trésors qu'elle contenait, c'est la boîte à boutons que je préférais ; je les triais patiemment comme on trie les lentilles ! Les blancs à quatre trous et les blancs à deux trous... les métalliques... les gris jaspés clair ou foncé... et les autres décousus de quelques vêtements ou trouvés dans la rue ; ils ne serviraient sans doute jamais mais on n'imaginait pas les jeter. Et les uniques : deux gros boutons noirs et brillants et un petit rose à cœur jaune comme celui d'une marguerite !
94. Bouba
le 27/06/2017
à 10h40
95. Bouba
le 27/06/2017
à 10h43
96. Bouba
le 27/06/2017
à 10h44
97. SyntaxTerror
le 27/06/2017
à 10h49
98. Bouba
le 27/06/2017
à 11h06
99. DiwanC
le 27/06/2017
à 11h17
Mais sur le "Cahier de chansons" que j'utilise chaque matin, la blanchisseuse est devenue blanche caille... Est-ce ainsi que l'a écrit G. B. ? Je ne sais... mais j'aime bien !
J'imagine une Fanchon, blonde et cheveux frisés relevés en chignon d'où s'échappent quelques mèches rebelles, petite et potelée, ronde comme une brioche et chaude comme une petite caille...
100. deLassus
le 27/06/2017
à 11h24
101. DiwanC
le 27/06/2017
à 11h26
Les "miens" faisaient une sorte de tête-à-queue : ils étaient coupés dans le sens de la largeur et les milieux devenaient début et fin.
102. DiwanC
le 27/06/2017
à 11h28
103. DiwanC
le 27/06/2017
à 12h22
- M'sieur Rey, s'il vous plaît ! Qu'avez-vous à "buanderie" ?
- Rien ! Passez direct à "buée" ! m'a-t-il répondu d'une flèche qui n'admettait pas la réplique.
Bon... allons-y.
Buée : considéré comme issu par voie orale (1219-1226) d'un gallo-roman bucata → lessive, auquel remonte l'ancien provençal bugada (XIIIe s.). Yeeesss !
P. Guiraud conteste l'origine romane mais conserve buer (1150) → couler la lessive... Furetière s'exprime... et de paragraphe en paragraphe, on arrive à buanderie (1544) → lieu aménagé pour le lavage du linge. Buandier, buandière (issu de buer bien sûr), construit sur le modèle de lavandier, lavandière, n'a pas survécu... sans doute vaincu non par une plate couture mais par la buée que dégage la lessiveuse !
Tant pis pour lui.
104. mickeylange
le 27/06/2017
à 13h21
Je vous donne la recette, la vraie, pour les faire cuire.
Un casserole d'eau où vous mettez du gros sel. Quand vous pensez qu'il y en a assez rajoutez encore une poignée. Ajoutez des clous de girofle et du poivre de Sichuan . Les plonger dans l'eau bouillante de quatre à six minutes selon la taille. Les sortir de l'eau dès que le temps de cuisson est passé. Si vous les laissez dans l'eau ils continuent à cuire.
Régalez vous, là cuisson c'est le plus important !
105. joseta
le 27/06/2017
à 15h41
Grands couturiers
- Pour Pâques, tu fais toujours trop à manger, maman...
- C'est la mode...Pâques au rabe Anne !
.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-
- Tu es sûre de lui ? Il a déjà organisé un bal, Pierre ?
- Pierre ? Bals maints !
.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.
- Après les âneries que tu as dit, il vaut mieux que tu sortes !
- Pourquoi ?
- J'ai dit hors Christian !
.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.
- Tu veux un Ricard, chérie ?
- Tu rigoles ? Je suis pétée, avec le quart d'un, Pierre !
.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.---
- Voilà le bus qui arrive, André...courez j' vous attrappe !
.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.
- Papa, où ils habitaient Astérix et Obélix ?
- Gaule...t'y es, Jean-Paul ? Tu t'y retrouves ?
.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.--
- Nell, comment tu l'as appelé ton chat ?
- Coco !
- Coco ? chat, Nell ?
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- Tu connais un bon couturier ?
- Alexis Mabille !
- Quel Alexis t'habille ?
Etc.
106. Bouba
le 27/06/2017
à 16h38
Bon faut dire que la civilisation est née au bord de la Méditérranée
Rome, Athènes, Carthage, l'Egypte.....
Tout le reste n'est que Barbare, Visigoth, Ostrogoths et autres Goths....
Enfin, j'dis ça, j'dis rien....je constate c'est tout....
107. Bouba
le 27/06/2017
à 16h41
J'ai connu un gars qui dès qu'il avait quatre balles en poche allair acheter crabes, langoustes et homards vivants et allait les balancer à la flotte pour leur sauver la mise...
Absolument authentique !
108. DiwanC
le 27/06/2017
à 17h02
Pffff....
Tiens : tu lis ce qui est écrit en dessous... tout ce que t'ont apporté les gens du Nôôôrd... et après, seulement après tu causes ! Non mais...
Les Gaulois ont longtemps été représentés comme des barbares. Cette vision archaïque est due essentiellement à l'absence d'écrits gaulois et à César qui voulait glorifier et grossir sa victoire.
Cette civilisation très complexe, grâce à la recherche archéologique, dévoile aujourd'hui de nombreux secrets. Loin de cette vision réduite du peuple ripailleur et inorganisé, on sait que les Gaulois furent d'excellents agriculteurs et artisans. Du marnage à la moissonneuse batteuse en passant par le tonneau et la force, les Gaulois sont les inventeurs de très nombreux outils que le monde rural continuera à utiliser jusqu'à la veille de la Seconde guerre mondiale. Excellents métallurgistes, ils travaillent parfaitement le fer, le bronze et l'or et sont capables d'une extrême minutie. La découverte de l'étamage est attribuée aux Gaulois Bituriges.
Leur système politique, longtemps considéré comme tribal et primaire était en fait hiérarchisé. La femme avait, au sein du groupe, autant de pouvoir et de possibilités que les hommes. Et chacun devait gagner sa place auprès du chef ou de l'autorité en place.
Druide, vates et bardes avaient des fonctions très spécifiques du point de vue scientifique, culturel et éducationnel.
Enfin, ce peuple passé maître dans l'artisanat et la production agricole, était aussi un grand peuple guerrier, dont les armes n'avaient rien à envier aux Romains. Leurs techniques d'attaque étaient elles aussi très organisées, comme la trimarcisia ou l'utilisation de chars et d'épées longues pour des batailles de cavalerie.
109. DiwanC
le 27/06/2017
à 17h18
Ça va devenir un feuilleton comme "Blanquette et le légionnaire"... ou "Bouba et Coyotte vont à la chasse"... ou "De l'importance des rillettes dans la psychanalyse", de BeeBee, la plus célèbre neuneurologue de ce site.
Encore une recette qui va s'ajouter aux centaines d'autres car tout bon cuiseur de bigorneaux à la sienne qu'il considère comme la vraie, la meilleure, l'unique ; bref, la seule valable alors que la parfaite, c'est la mienne.
Bon... c'est pas tout ça, mais faut que j'y aille sinon vais être en retard chez les Desgrands-Lacour.
110. mickeylange
le 27/06/2017
à 18h10
Le sabot noir et luisant de la chèvre possède deux onglons ce qui lui permet de coincer facilement le bigorneau ou l'escargot. Mais elle doit faire attention à ne pas confondre le bigorneau avec les morpions de monsieur Seguin qui sont très ressemblants mais beaucoup moins goûteux.
111. Bouba
le 27/06/2017
à 18h12
112. le gone
le 27/06/2017
à 18h14
113. mickeylange
le 27/06/2017
à 18h35
Si c'est pas un signe de barbarie, qu'est-ce ?
Marceeel est un gaulois biturige, c'est de là que vient le terme de biture qui était à l'origine le nom breton pour désigner un excès de cervoise ou de chouchen.
114. DiwanC
le 28/06/2017
à 01h16