Les expressions françaises décortiquées
explications sur l'origine, signification, exemples, traductions
Le mot 'ripaille' date du XVIe siècle et, de nos jours, il ne s'emploie plus que dans notre expression et vient de l'ancien français 'riper' qui voulait dire 'gratter'.
Faire ripaille s'utilisait alors pour les soldats qui allaient manger et s'approvisionner chez l'habitant, et l'image est probablement celle des repas où les plats étaient raclés (grattés) jusqu'à ne rien laisser du contenu.
Mais il existe une autre origine à cette expression, proposée par quelques sources, mais peut-être sujette à caution (comme disait Lemmy).
Nous sommes au XVe siècle. Le duc de Savoie, Amédée VIII qui a même été pape pendant un moment, vient de perdre son épouse, Marie de Bourgogne, et le pauvre homme, on le comprend, ne s'en remet pas. Il décide alors de se retirer en Haute-Savoie au bord du lac Léman (ou lac de Genève, pour nos amis Genevois), dans un prieuré d'où les femmes sont exclues et où il va mener une vie de méditation et de chasteté.
Mais, comme Amédée est accompagné de ses proches et qu'il n'a absolument pas fait voeu de frugalité (faut pas exagérer non plus !), l'endroit est le lieu de fréquents banquets copieux et bien arrosés.
Or, il se trouve que le prieuré était celui de Ripaille.
Ce serait donc le souvenir de ces banquets qui aurait donné naissance à l'expression qui a existé en latin sous la forme du proverbe "facere ripaliam hoc est indulgere ventri" (faire ripaille, c'est soigner son ventre).
« Rodant sans bruit sous le ciel noir
Les loups obliques font ripaille »
Paul Verlaine - Jadis et naguère - Les loups - 1884
« Il faudrait un demi-volume pour décrire toutes ces fêtes, celles de la Moisson, de la Toussaint, de la Saint-Martin, de la Tonte des agneaux, surtout celle de Noël qui durait douze jours et parfois six semaines. Ils mangent et boivent, font ripaille, remuent leurs membres, embrassent les filles, sonnent les cloches, s'emplissent de bruit : rudes bacchanales où l'homme se débride, et qui sont la consécration de la vie naturelle : les puritains ne s'y sont pas trompés. »
Hippolyte Taine - Histoire de la littérature anglaise - 1866
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Pays | Langue | Expression équivalente | Traduction littérale |
---|---|---|---|
Allemagne | de | Sich den Wanst vollhauen | Remplir sa bedaine |
Angleterre | en | To gorge oneself | Se gaver |
Angleterre | en | To wine and dine | Boire du vin et dîner |
Espagne | es | Darse el lote | Se donner le lot (= Faire ripaille) |
Espagne | es | Entripar | Remplir les tripes |
Espagne | es | pegarse una comilona | se coller une grande bouffe |
Espagne | es | Ponerse ciego | Devenir aveugle (= Faire ripaille) |
Canada (Québec) | fr | Se bourrer la face | |
Italie | it | Fare bisboccia | Faire bombance |
Pays-Bas | nl | zich de pens volvreten (vulgaire) | se bourrer la panse, s'en mettre plein la panse |
Belgique (Flandre) | nl | Zijn buikje vol eten | se remplir le ventre ('embonpoint') |
Pays-Bas | nl | schransen | manger très beaucoup |
Bretagne | other | morfal | goinfre |
Brésil | pt | Encher a pança | Remplir la panse |
Roumanie | ro | A umple mațul | Remplir le boyau |
Roumanie | ro | a face un chiolhan | faire un gueuleton |

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1. <inconnu>
le 28/10/2009
à 01h41
La ripaille est la fête de l’affamé, comme l’évasion est la fête du prisonnier et l’insurrection la fête de l’opprimé (Robert Escarpit).
J’avais un ami qui a arrêté de fumer, de boire, de faire l’amour, de faire ripaille. Il s’est suicidé (cité de mémoire et sans doute approximativement, mais pas d’Epicure, ni le vrai ni celui qui ose emprunter son patronyme sans remords, et pourtant…).
J’étais certain de rencontrer notre expression à tous les coins de page chez Rabelais, et bien c’est raté ! Alain Rey ne l’atteste pour la première fois qu’en 1579, alors que Rabelais a quitté notre monde en 1563. Ca prouve combien ma méconnaissance de Rabelais est aussi profonde que regrettable, et là des remords, j’en ai. En fait, j’en connais surtout les illustrations signées Gustave Doré dans deux gros livres que j’ai peu fréquentés.
Ma fille, plus gourmette que gourmande, comme à chacun de ses rares passages en France, fait ripaille depuis hier… de fromages bien de chez nous avec du beurre d’Echiré, du pain de campagne et des vins de Loire.
2. <inconnu>
le 28/10/2009
à 02h05
D’abord exclusivemlent réservé aux préparations de porc, rillettes a depuis les années 1960-1970 d’autres emplois, rillettes d’oie, de canard, de thon, de port, appelées aussi rillettes d’Amiral.
3. deLassus
le 28/10/2009
à 04h43
Eureka, comme dirait l’autre !
J’ai trouvé (je crois) ce qui t’empêcha (je crois) de dormir :
cette page
La deuxième citation est également excellente !
4. deLassus
le 28/10/2009
à 05h11
Quand j’étais étudiant-fauché, manger un sandwich rillettes-cornichons, c’était faire ripaille. Ca et la francfort-frites.
Par contre j’ignorais l’histoire de ce mets.
cette page
Est-ce qu’il y a une espèce de compétition entre Indre-et-Loire et Sarthe pour la paternité des rillettes ?
Merci pour toute réponse, qui ne sera pas hors-sujet, bien au contraire.
Dans mon bien-aimé Sud-Ouest natal, on mange des fritons, avec un seul t alors que Wikipedia en met deux.
Souvenir de ripailles lors des vacances scolaires : Au petit déjeuner, des fritons avec du bon pain, avec un verre de piquette à 7-8° (autant que d’années), avant de partir trottiner dans les champs en "suivant" la charrue de mon oncle tirée par deux vaches de travail.
"Je vous parle d’un temps..."
5. deLassus
le 28/10/2009
à 06h41
Désolé pour la fausse manoeuvre, ceci est encore une réponse à 1. Epicure
Chouette, un site de ripaille dont la page d’accueil s’ouvre sur une citation d’Epicure :
"Hâtons-nous de succomber à la tentation avant qu’elle ne s’éloigne"
cette page
Le berceau de ma famille paternelle, c’était une petite ferme à quelques km de Caylus. Ferme aujourd’hui démolie...
Inutile de dire que durant mes vacances scolaires j’ai fait moultes ripailles dans ce doux pays où on sait faire des bonnes choses.
Mais on ne faisait vraiment ripaille que quand on invitait les voisins à participer à la manoeuvre : moissons, vendanges, dépiquage (voir TLFI : dépiquer 2).
Alors, dans ces grandes occasions, que de victuailles ! On passait à table vers 13 h, on mangeait jusquà 18 h, et les adultes enchaînaient avec l’apéro du diner, pour finir les restes.
Moi, avec quelques verres de vin dans le pif, et juché sur la table, je chantais d’une belle voix de soprano une chanson qui parlait d’un savoyard certes, mais qui était à la mode :
cette page
Depuis, je n’ai jamais arrêté de chanter. Mais ceci est une autre histoire.
6. deLassus
le 28/10/2009
à 06h46
7. deLassus
le 28/10/2009
à 07h11
Voir quelques autres exemples :
cette page
C’est sans doute à cause de ce genre de fantaisies que mon percepteur m’appelle au secours très régulièrement, façon ARC de Crozemarie.
8. file_au_logis
le 28/10/2009
à 07h29
Donc, si je comprends bien, quand Elpépé a des rillettes, cela veut dire qu’il a ses règles? Cela expliquerait tout, pas vrai?
9. file_au_logis
le 28/10/2009
à 07h36
Dans l’actualité, il y a aussi la fin du procès du Courant Clair, la fin du procès de l’église de scientologie (il m’est impossible d’y mettre des majuscules, cela doit être physique), le dérapage du marquis, et puis cette idée autant sotte que grenue d’un ministre hexagonal à propos de l’identité nationale.
Aaaahhhh, qu’il y a des livres qui devraient être lus par nos politiciens, nos meneurs religieux ou laiques, qu’ils soient francais, belges, autrichiens ou autres. Je pense à ce mêêêêêêrveilleux livre d’Amin Maalouf Les Identités Meurtrières qui se doit d’être non seulement dans toutes les bonnes bibliothèques, mais également lu, expliqué et compris dans toutes les écoles du monde entier, dans tous les sénats et autres assemblées, tant régionales que nationales.
10. deLassus
le 28/10/2009
à 07h38
Depuis quelque temps je me sentais un peu seul, et d’ailleurs je soliloquais.
Maintenant que l’équipe de jour se met en place, je m’en vais faire ripaille pour le petit déjeuner.
11. momolala
le 28/10/2009
à 07h40
12. deLassus
le 28/10/2009
à 07h45
Sur ce, ...ripaille !
13. syanne
le 28/10/2009
à 08h42
Les mets simples donnent un plaisir égal à celui d’un régime somptueux, une fois supprimée toute la douleur qui vient du besoin ; et du pain d’orge et de l’eau donnent le plaisir extrême, lorsqu’on les porte à sa bouche dans le besoin. L’habitude donc de régimes simples et non dispendieux est propre à parfaire la santé, rend l’homme actif dans les occupations nécessaires de la vie, nous met dans une meilleure disposition quand nous nous approchons, par intervalles, des nourritures coûteuses, et nous rend sans crainte devant la fortune.
Quand donc nous disons que le plaisir est la fin, nous ne parlons pas des gens dissolus et de ceux qui résident dans la jouissance, comme le croient certains qui ignorent la doctrine, ou ne lui donnent pas leur accord ou l’interprètent mal, mais du fait, pour le corps, de ne pas souffrir, pour l’âme, de n’être pas troublée. Car ni les beuveries et les festins continuels, ni la jouissance des garçons et des femmes, ni celle des poissons et de tous les autres mets que porte une table somptueuse, n’engendrent la vie heureuse, mais le raisonnement sobre cherchant les causes de tout choix et de tout refus, et chassant les opinions par lesquelles le trouble le plus grand s’empare des âmes.
Epicure, Lettre à Ménécée traduite par Marcel Conche
(Je trouve assez savoureuse, en ce qui me concerne, la phrase qui jette en vrac « la jouissance des garçons et des femmes », « celle des poissons et de tous les autres mets sur une table somptueuse »)
14. deLassus
le 28/10/2009
à 08h57
A quand une informatique au service des idées à la place de ce genre d’horreur ?
C’est d’autant plus crispant qu’en fait l’adjectif genevois ne prend aucun accent !
15. deLassus
le 28/10/2009
à 09h02
16. syanne
le 28/10/2009
à 09h11
17. chirstian
le 28/10/2009
à 09h24
N’est ce pas là un beau moyen de commencer la journée ? Et qu’allez-vous manger ? Non ! jetez moi tout ça : aujourd’hui offrez vous un pâté, du gibier, un fromage et des noix, un Chinon grenat pour faire passer : c’est God qui régale : tout Expressio va faire ripaille à sa santé et à ses frais ...
18. momolala
le 28/10/2009
à 09h49
19. <inconnu>
le 28/10/2009
à 10h24
Aidez-moi, siou plait!
Texre fameux que l’on lit et relit au collège.
Je n’ai pas le courage de chercher...pourtant je n’ai pas fait ripaille hier soir! J’essaie plutôt le régime.
20. Elpepe
le 28/10/2009
à 10h34
21. Elpepe
le 28/10/2009
à 10h38
Le légionnaire d’astreinte de garde
22. chirstian
le 28/10/2009
à 10h40
23. chirstian
le 28/10/2009
à 10h44
24. mickeylange
le 28/10/2009
à 10h47
Si mais avec des sorcières cette page
25. Elpepe
le 28/10/2009
à 10h49
26. Elpepe
le 28/10/2009
à 10h51
27. deLassus
le 28/10/2009
à 10h53
28. Elpepe
le 28/10/2009
à 10h58
Jules
29. Elpepe
le 28/10/2009
à 11h07
Le mât tel otage
30. deLassus
le 28/10/2009
à 11h22
cette page
J’ai évoqué en 5 des ripailles paysannes lors des grandes occasions.
Dans la même ferme, hors ces jours de fête, on avait surtout de la soupe aux haricots (délicieuse, on avait faim !) et du pain.
Oui, pas sous Louis XIV, mais vers 1955, dans le Tarn-et-Garonne.
Mais après la soupe, on faisait chabrot, même les enfants. Et ça, c’était grand !
31. <inconnu>
le 28/10/2009
à 11h27
LES TROIS MESSES BASSES
CONTE DE NOËL
« DEUX dindes truffées, Garrigou ?...
- Oui, mon révérend, deux dindes magnifiques bourrées de truffes. J’en sais quelque chose, puisque c’est moi qui ai aidé à les remplir. On aurait dit que leur peau allait craquer en rôtissant, tellement elle était tendue...
On salivait en lisant ce texte ...quand on savait qu’on allait manger à la cantine de l’internat...des croquettes faites avec des restes de daube de la veille...et une portion de vache qui rit!!!
Youpi! Je l’ai trouvé comme une grande ! Merci Google!
32. Elpepe
le 28/10/2009
à 11h32
33. SagesseFolie
le 28/10/2009
à 11h53
J’veux bien faire guindaille.
Et même des fiançailles
Voire des épousailles.
Mais pas de marmaille !
C’est de la racaille,
pire que la flicaille.
C’est de la tripaille
Qu’aime pas la mangeaille
Ni la charcutaille
Et autres cochonnailles.
Non, pas de bleusailles !
Mais quand la grisaille,
au temps des fauchailles,
deviendra duraille
Près des funérailles...
Je f’rais du tricot :
Y’a que maille qui m’aille.
34. Elpepe
le 28/10/2009
à 12h09
35. Elpepe
le 28/10/2009
à 13h51
36. memphis
le 28/10/2009
à 13h59
37. chirstian
le 28/10/2009
à 14h19
Non Obelix, tu as déjà mangé deux sangliers !
Revoir la grande bouffe : la plus poignante des détresses. Mais quel repas ! Quand le fin du fin rejoint la fin de la faim ! Est-ce qu’on sait encore tourner des films comme celui-ci sans que les financiers demandent qu’on y introduise des hamburgers pour être sponsorisés par McDo et qu’on réécrive la fin pour ne pas déplaire à Bernadette Chirac ?
38. deLassus
le 28/10/2009
à 14h27
... et mon amie aussi te donne raison .
C’est d’ailleurs elle qui a rédigé cette réponse
39. Elpepe
le 28/10/2009
à 14h29
40. chirstian
le 28/10/2009
à 14h38
Il y a comme cela des rencontres qui font croire en l’homme, en Dieu, en l’infini (et plus, si infinité).
Il faut en faire ripaille en oubliant les autres, en faire ses choux gras, et en jouir à s’en faire péter le coeur et le cerveau.
amen.
41. Elpepe
le 28/10/2009
à 14h42
42. Elpepe
le 28/10/2009
à 14h43
43. deLassus
le 28/10/2009
à 15h26
44. chirstian
le 28/10/2009
à 15h30
C’est mieux ?
45. Elpepe
le 28/10/2009
à 15h33
- Et ma ripaille de sainfoin ?
- Foin de ripaille ! En selle !
- Tu l’as dans le fion ! Je ris sur la paille !
- Alors là, ça va faire du foin, Jolly Jumper !
- C’est tout ce que je te demande, Lucky...
46. Elpepe
le 28/10/2009
à 15h35
47. Elpepe
le 28/10/2009
à 15h42
48. SyntaxTerror
le 28/10/2009
à 15h47
Le rapport avec la mule du pape (qui a ruminé sa vengeance pendant des années) me semblait bizarre. Et quand une mule rumine ...
49. SyntaxTerror
le 28/10/2009
à 15h51
50. deLassus
le 28/10/2009
à 16h00
Moi, dans l’histoire, je ne suis pas grand chose.
51. SyntaxTerror
le 28/10/2009
à 16h10
God, ou le dieu des anachronismes !
La Haute-Savoie est un département français, la Savoie et Nice étant redevenus français en 1860, les habitants francophones supportant mal d’être sous tutelle italienne.
Si c’est pour nous faire digresser sur un interprète français, chantre des cailloux, du papier-toilette et des dames de Haute-Savoie, c’est raté !
52. <inconnu>
le 28/10/2009
à 16h43
Il s’agit d’une chanson anglaise adaptée en français par Jacques Plante et interprétée principalement par Patrice et Mario (en 1947), puis André Claveau et la jeune Line Renaud ainsi que par l’orchestre de Jacques Hélian. Ne manque pas d’écouter cette page.
53. <inconnu>
le 28/10/2009
à 16h58
54. SyntaxTerror
le 28/10/2009
à 17h11
55. SyntaxTerror
le 28/10/2009
à 17h28
C’est sur que, si tout ça est sur la table, ce doit être un joyeux capharnaüm !
Ou les noces de Cana ?
56. mickeylange
le 28/10/2009
à 17h49
57. syanne
le 28/10/2009
à 17h52
cette page
Bon appétit... et bonne nostalgie !
58. syanne
le 28/10/2009
à 17h55
59. syanne
le 28/10/2009
à 17h58
60. deLassus
le 28/10/2009
à 18h49
[Et en 2018 je coupe ce texte !]
Vous allez dire : et la ripaille dans tout ça ?
Je ne l’ai pas oubliée, et même je peux vous dire que son heure arrive ! Je chante à 20 h, et il faut que je mange avant de partir.
61. chirstian
le 28/10/2009
à 19h00
oui, bon, je sais, mais il est tard, hein !
62. <inconnu>
le 28/10/2009
à 20h32
A moindre échelle, cette histoire me rappelle celle de la chanson de Claude François « Comme d’habitude » devenue « My way ». Grâce au triomphe qu’en fit Franck Sinatra : Résultat plus de 300 versions à travers le monde, la quasi totalité des traductions faîtes à partir de « My Way » et une atomisation des droits d’auteurs (des paroles).
63. deLassus
le 29/10/2009
à 02h22
[La suite censurée en 2018]
A 02:13 le jeudi, je boucle par ces remerciements à un certain Epicure une boucle ouverte par un certain Epicure à 01:41 le mercredi.
>>>>>>>>>Sur expressio.fr, le soleil ne se couche jamais
64. <inconnu>
le 29/10/2009
à 08h53
"On entendait le tintement des tournebroches, le fracas des casseroles, le choc des cristaux et de l’argenterie remués dans les apprêts d’un repas ; par là-dessus, une vapeur tiède, qui sentait bon les chairs rôties et les herbes fortes des sauces compliquées, faisait dire aux métayers comme au chapelain, comme au bailli, comme à tout le monde :
— Quel bon réveillon nous allons faire après la messe !"
Merci! Gace à toi je me suis mis l’eau à la bouche...et revécu de bons souvenirs!
65. DiwanC
le 08/12/2012
à 02h13
Eh non, notre Amiral tant aimé, Molière ne voulait pas « cacher » mais « couvrir »...
Couvrez ce sein que je ne saurais voir.
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
Tartuffe, acte III, scène II.
- Détail, direz-vous. Certes. Mais rappelez-vous : Elpepe ne supportait pas l’imprécision ni la moindre faute ; il savait alors vous remonter les bretelles avec humour... ou humeur, car il avait la riposte prompte, joyeuse ou cinglante, parfois même un rien assassine. Mais c’est ce qui faisait son charme, s’pas !
Bon... cela ne nous empêchera pas – en pensant à lui - de faire ripaille de rillettes mancelles et de cochonnailles sarthoises.
*C’est Elpepe qui me fit boire ici mon premier et virtuel lagon bleu. Savais même pas qu’un tel breuvage existait ! Et lors de la Sudvention d’août 2010 @1, Lange m’accueillait sur le quai de la gare de Saint-Raphaël avec un lagon bleu bien réel... et frais à point !
Mêêêrveilleux site !
66. file_au_logis
le 08/12/2012
à 08h34
Chaipa, là... vit-il sur la lune pour ainsi avoir la tête à l’envers...
67. joseta
le 08/12/2012
à 09h24
- J’irai où Rip aille.
68. joseta
le 08/12/2012
à 09h51
parlait de PRIX/HEURE.
69. joseta
le 08/12/2012
à 10h08
70. HoubaHOBBES
le 08/12/2012
à 10h15
Steel-Hobbes
71. saharaa
le 08/12/2012
à 10h33
72. joseta
le 08/12/2012
à 10h59
- Heu..Ah! mayday!
- Parfait! Et si on sauve votre âme d’une voie d’eau, nous pourrons dire:
âme aidée de sa voie...
73. joseta
le 08/12/2012
à 11h02
- Amédée en vint à m’aider à mes dés...
74. <inconnu>
le 08/12/2012
à 11h14
75. mitzi50
le 08/12/2012
à 11h15
76. mitzi50
le 08/12/2012
à 11h17
77. <inconnu>
le 08/12/2012
à 11h26
– Faire piailler
– Filière plaira
– Périrai faille
– Faille prairie
– Repaire filial
78. joseta
le 08/12/2012
à 12h31
79. DiwanC
le 08/12/2012
à 14h37
Et pis remettez à plus tard, votre conversation avec votre psy. : vous en aurez plus à raconter !
Prenez exemple sur un dont l’appétit a fait ses preuves, un nanti. Que voulez-vous ! les pauvres ne savent pas ripailler. Choisissez une valeur sûre : un Bourbonien par exemple et pourquoi pas le XIVe car il savait y faire le Loulou !
Il commençait par un petit potage de santé* : bisque de quelques pigeonneaux de volière. Puis venaient les entrées : perdrix en hachis ou poulets truffés. Ensuite il attaquait le rôt et quelque chapon gras. Il terminait par un petit dessert : fruits crus et confitures sèches.
De l’avis des nutritionnistes de l’époque, ce n’était pas très raisonnable : « Un jour, ça va lui jouer un mauvais tour : il ne mange pas cinq légumes et fruits par jour ! », se lamentaient-ils.
Si tout cela vous semble insensé, imitez Ninon de Lenclos* « qui se montrait ivre dès la soupe, ivre de ses saillies, du vin que buvait son voisin ! Oui, vraiment, le dîner est la terre d’élection de la causerie, n’en déplaise à ce forcené bavard qui grondait des convives trop éloquents : « Un peu de silence ! On n’entend pas ce qu’on mange ! »
*Source : Dîneurs et dîners – Victor DU BLED (1848-1927)
80. joseta
le 08/12/2012
à 14h39
Quand il faisait ripaille, Pantagruel, ne reprenait jamais une deuxième platrée. Pourquoi?
RÉPONSE
- Il y trouvait le rabe laid.
81. joseta
le 08/12/2012
à 14h49
Où fait-on les meilleures ripailles?
RÉPONSE
- À Gap.
(devinette inspirée par Germaine, 79)
82. file_au_logis
le 08/12/2012
à 15h32
Nous suivons l’adage "vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage".
Attention, on ne remet rien, on garde tout. Parfois, il faut serrer les dents, mais bon, il n’y a pas de petit effort qui ne soit nécéssaire...
Tiens, la semaine dernière, le Club des Cinq, qu’on était...
On a commencé avec un Jamon Serano (Joseta, si tu nous lit...) avec un peu d’humus (ça serait plutôt pour notre EUREKA d’amour, car elle nous lit encore). Nous avons fait suivre cela d’une terrine de chevreuil en croûte, avec compote d’airelles et compotes de figues à la moutarde. Cela, dans une cave à vins typiques de la région viennoise: une ouverture à flanc de coteau, on descend quelques marches et on se trouve dans la "salle de dégustation", chauffée, bien entendu, avant de descendre environ 15 m plus loin sous terre pour aller chercher le divin nectar.
Ensuite, de quoi s’occuper les doigts, des marrons frits.
--- PAUSE ---
Une soupe de cucurbitacés au jus de limette.
---PAUSE---
Un poulet au riz et curry à la
taille landaisethaïlandaise et un hochepot d’agneau à la manière bulgare---PAUSE---
Fromages
---PAUSE---
Fruits
---PAUSE---
Weihnachtsbäckerei (petits biscuits de Noël)
Et avec tout cela, quelques fantastiques bouteilles du jus de la treille. Je ne sais plus: 10 ou 11 bouteilles... Ben oui, quoi, de 14:00 à2:00, faut bien s’occuper, non?
s: Gargantruel
83. joseta
le 08/12/2012
à 17h26
Au fait, quand tu écris PAUSE, tu veux dire PAUSE ça sur la table?
P.S. Jamón serrano, c’est-à-dire, jambon de la sierra (chaîne de montagnes); excellent, mais si tu as l’occasion de goûter au ’jamón ibérico’, tu m’en diras des nouvelles!
84. DiwanC
le 08/12/2012
à 17h30
Vous risquez une inflammation du coude, façon tennis elbow !
85. file_au_logis
le 08/12/2012
à 17h43
86. file_au_logis
le 08/12/2012
à 17h49
J’aurais aussi pu écrire INTERRUPTION MOMENTANÉE, mais c’était trop long... On n’avait pas tant de temps, même s’il faut lui laisser le temps, au taon...
87. file_au_logis
le 08/12/2012
à 17h50
T’es sûre?
88. lalibellule1946
le 08/12/2012
à 18h48
J’M bien le hummus...mais avec deux M !!
hummus , hoummos, houmous
n a creamy dip originating in the Middle East, made from puréed chickpeas, tahina, etc.
(from Turkish humus)
Usage Avoid confusion with humus
Humus: couche supérieure du sol créée et entretenue par la décomposition de la matière organique, essentiellement par l’action combinée des animaux, des bactéries et des champignons du sol. L’humus est une matière souple et aérée, qui absorbe et retient bien l’eau, de pH variable selon que la matière organique est liée ou non à des minéraux, d’aspect foncé (brunâtre à noir), à odeur caractéristique, variant selon qu’il s’agit d’un humus forestier, de prairie, ou de sol cultivé.
89. file_au_logis
le 08/12/2012
à 19h29
T’as tes humeurs, ou j’hume quelque chose d’autre?
Moi, je suis de bone hummeur... :&rsquo
90. joseta
le 08/12/2012
à 20h21
Au bord du lac Léman, il y avait deux fillettes; je m’approchai.
- Quel est ton nom, demandai-je à la première.
- Ève
- Sans que je te berne, je t’appellerai jeune Ève
- Je ne vois pas de mal, ça se vaut...
- Et toi? dis-je à la deuxième
- Anne, comment vas-tu m’appeler?
- Je ne sais si je l’ose Anne, mais montre-moi tes mains, tu trembles...
- Jeune Ève, donne-lui tes gants, qu’elle vête ses mains...
J’avais un paquet de chips, que je leur offris..
- Non, merci...ce qui est frit bourre, souligna Ève
Sur ce, les deux petites filles s’apprêtaient à partir, et Anne se retourna pour me dire:
- Tu dois pas nous suivre, et si tu nous suis, cesse.
Elles s’éloignèrent.
91. mickeylange
le 08/12/2012
à 22h40
92. file_au_logis
le 09/12/2012
à 08h19
Là, vous aviez plutôt fait riz-paille, non?
93. mitzi50
le 09/12/2012
à 12h04
94. Enanogrande
le 05/04/2018
à 04h35
95. ptgbonnet
le 05/04/2018
à 07h48
96. Alnitak
le 05/04/2018
à 08h07
97. DiwanC
le 05/04/2018
à 08h26
Cuisiner le barbait... Ses copains savaient que s'il les invitait, il n'y aurait que pain, vin et cochonnailles sur la table. Aussi apportait-on ce qu'il fallait pour becqueter convenablement ! raconte Lino Ventura.
Donc point de "ripaille" dans ses textes. Quoique...
Anticlérical fanatique
Gros mangeur d'ecclésiastiques,
Oui... je sais... ça "décoiffe"...
98. le gone
le 05/04/2018
à 09h24
99. deLassus
le 05/04/2018
à 09h28
Je leur souhaite la bien(re)venue !
100. chirstian
le 05/04/2018
à 09h36
restent tous à l'arrêt, à l'appel de Sud-Rail,
ces pauvres voyageurs, d'où qu'ils viennent, où qu'ils aillent
n'ont qu'un pauvr' jambon beurre en guise de ripaille
et un peu de moutarde , Amora et non Maille.
Oui, je sais, c'est bien triste, et si, ici je raille,
et semble critiquer ces pontes du sérail
c'est pas pour me moquer : c'est pour les rimes en ail
et pour avoir à dire, autre chose que AIE AIE !
101. file_au_logis2
le 05/04/2018
à 09h38
102. chirstian
le 05/04/2018
à 09h39
103. chirstian
le 05/04/2018
à 10h00
Or, sans mur, comment empêcher les eaux de se mêler ? Nos dirigeants, se réunirent pour faire ripaille et décidèrent finalement de le diviser dans le sens de la hauteur : le fond est français et la surface suisse.
De ce fait, il est vrai que ce qu'on voit, c'est plus la moitié suisse que la française.
Je crois que notre Président a prévu une réforme, mais pour 2019.
104. DiwanC
le 05/04/2018
à 10h18
105. deLassus
le 05/04/2018
à 10h19
Ça vaut presque le poème de Marcek donné en lien au # 36 par memphis.
106. deLassus
le 05/04/2018
à 10h22
Chapeau pour avoir trouvé ce document : je ne sais pas comment tu as pu faire.
107. joseta
le 05/04/2018
à 10h41
Aujourd'hui, je vous propose de trouver 12 SYNONYMES AUSSI BIEN DE MANGER QUE DE BOIRE . C'est un jeu menu... vous voulez y goûter ?
Alain gérait sa ferme comme il l’entendait, ça, brevet il n’en avait nullement besoin pour ça, la paix et l’ordre unis au travail lui suffisaient...restait-il autre chose ? Ce reste aurait pour lui, visiblement moins d’importance. Sa vie n’est peut-être pas exemplaire, mais comme il disait: “Je suis dans mon mas, chez moi et j’aime éviter toute complication, et mener une vie simple, rangée”. Il avait bonne réputation entre le fermes des alentours et des jeunets voisins lui prêtaient volontiers main forte quand le boulot le surpassait…
- Alain, ce terrain est trop grand pour vous tout seul, je vais vous aider à bêcher…
- Ah, valets je n’en veux point...ronds, j’ai mais pas pour payer un salaire ! Et puis j’ai un bout fait, Rome en s’est pas construit en un jour, que Diable !
- Mais Alain...il n’est pas question de salaire, on vous donne un coup de main parce qu’on vous aime bien, d’ailleurs Lucien devait venir aussi...ah, ce gars, vais lui dire deux mots quand je le verrai, tiens ! S’il ne veut pas bosser, ben, un con s’omet, et pis c'est tout !
- Excuse-moi mon garçon, je n’aimerais pas profiter de votre amabilité…
- Allez, Allez ! Donnez-moi les outils !
108. DiwanC
le 05/04/2018
à 11h18
Quand on cherche une vidéo de Brassens, on trouve des enregistrements en "live" comme on dit aujourd'hui. Parfois, il n'y a que la chanson et parfois un bout de conversation. C'était le cas.
(Pour le retrouver, j'ai tapé "brassens-ventura". Et v'là !)
109. deLassus
le 05/04/2018
à 11h21
110. mickeylange
le 05/04/2018
à 11h23
111. DiwanC
le 05/04/2018
à 12h00
J'ai bien quelques "miettes" de Grandgousier que je vous livre sur un coin de table... En voilà un qui savait faire ripaille !
Les tripes furent copieuses, comme entendez, et tant friandes étaient que chacun en léchait ses doigts. Mais la grande diablerie à quatre personnages était bien en ce que possible n'était longuement les réserver, car elles fussent pourries, ce qui semblait indécent. Dont fut conclu qu'ils les bâfreaient sans rien y perdre. A ce faire convièrent tous les citadins de Sinais, de Seillé, dela Roche-Clermaud, de Vaugaudray, sans laisser arrière le Coudray, Montpensier, le Gué de Vède, et autres voisins, tous bons buveurs, bons compagnons et beaux joueurs de quille là. Le bonhomme Grandgousier y prenait plaisir bien grand et commandait que tout allât par écuelles. Disait toutefois à sa femme qu'elle en mangeât le moins, vu qu'elle approchait de son terme et que cette tripaille n'était viande moult louable : « Celui, disait-il, a grande envie de mâcher merde, qui d'icelle le sac mange. » Nonobstant ces remontrances, elle en mangea seize muids, deux bussarts et six tupins». O belle matière fécale qui devait boursoufler en elle.
Si vous avez envie de continuer, tout est là, en pdf et en 227 pages.
112. chirstian
le 05/04/2018
à 12h01
Mais ce n'est pas la première fois que je constate qu'un mot d'argot, de verlan, ou un mot nouveau s'impose plus facilement quand il en rappelle -même par hasard- un autre, de sens voisin.
113. meditrina
le 05/04/2018
à 12h09
114. deLassus
le 05/04/2018
à 12h16
115. DiwanC
le 05/04/2018
à 12h18
Garnement !
Puisqu'on est dans la culture, restons-y !
Souvenir... le curé de M'sieur Daudet*, disant ses messes basses en pensant aux ripailles qui l'attendent :
...et dans cette buée deux dindes magnifiques, bourrées, tendues, marbrées de truffes... Ou bien encore il voit passer des files de pages portant des plats enveloppés de vapeurs tentantes, et avec eux il entre dans la grande salle déjà prête pour le festin. Ô délices ! voilà l’immense table toute chargée et flamboyante, les paons habillés de leurs plumes, les faisans écartant leurs ailes mordorées, les flacons couleur de rubis, les pyramides de fruits éclatants parmi les branches vertes, et ces merveilleux poissons [...] étalés sur un lit de fenouil, l’écaille nacrée comme s’ils sortaient de l’eau, avec un bouquet d’herbes odorantes dans leurs narines de monstres.
Pristi ! ça donne faim !
*Oups... un voisin du dessus en parle tout là-haut... [@31]
Si deLassus s'en aperçoit, suis bonne pour la colle du samedi, le cul-de-basse-fosse, le cruchon d'eau et le quignon de pain noir rassis... Foin des ripailles...
116. chirstian
le 05/04/2018
à 12h27
En l’occurrence, nous aurions effectivement attendu Rabelais... mais elle nous a offert Epicure.
Syanne : je t'aime !
117. ergosum
le 05/04/2018
à 13h03
J"en déduis que si, à l'entrée du cochon, vous enfournez de la confiture, vous devriez avoir, à la sortie, des rillettes.
118. joseta
le 05/04/2018
à 13h08
- Rey-Gall, naturellement !
119. ergosum
le 05/04/2018
à 13h23
Serais-tu en contact avec l'au-delà ?
J'ai l'impression que tu n'as pas une bonne mémoire d'outre-tombe !
120. lalibellule1946
le 05/04/2018
à 15h04
121. mickeylange
le 05/04/2018
à 15h40
Il a ouvert un large bec et laissé tomber sa proie pour montrer sa belle voix.
Il était la chorale à lui tout seul.
122. mickeylange
le 05/04/2018
à 15h49
C'est la seule qui compte. Les autres, de plus en plus longues, de plus en plus anodines, ne donnent qu'un empâtement tiédasse, une abondance gâcheuse. La dernière, peut-être, retrouve avec la désillusion de finir un semblant de pouvoir... Mais la première gorgée! Gorgée ? Ça commence bien avant la gorge. Sur les lèvres déjà cet or mousseux, fraîcheur amplifiée par l'écume, puis lentement sur le palais bonheur tamisé d'amertume. Comme elle semble longue, la première gorgée! On la boit tout de suite, avec une avidité faussement instinctive. En fait, tout est écrit . la quantité, ce ni trop ni trop peu qui fait l'amorce idéale ; le bien-être immédiat ponctué par un soupir, un claquement de langue, ou un silence qui les vaut; la sensation trompeuse d'un plaisir qui s'ouvre à l'infini... En même temps, on sait déjà. Tout le meilleur est pris. On repose son verre, et on l'éloigne même un peu sur le petit carré buvardeux. On savoure la couleur, faux miel, soleil froid. Par tout un rituel de sagesse et d'attente, on voudrait maîtriser le miracle qui vient à la fois de se produire et de s'échapper. On lit avec satisfaction sur la paroi du verre le nom précis de la bière que l'on avait commandée. Mais contenant et contenu peuvent s'interroger, se répondre en abîme, rien ne se multipliera plus. On aimerait garder le secret de l'or pur, et l'enfermer dans des formules. Mais devant sa petite table blanche éclaboussée de soleil, l'alchimiste déçu ne sauve que les apparences, et boit de plus en plus de bière avec de moins en moins de joie. C'est un bonheur amer : on boit pour oublier la première gorgée.
La Première Gorgée de Bière et Autres Plaisirs minuscules
Philippe Delerm
A la tienne
Lange
123. lalibellule1946
le 05/04/2018
à 15h50
124. le gone
le 05/04/2018
à 16h07
125. le gone
le 05/04/2018
à 16h10
126. lalibellule1946
le 05/04/2018
à 16h26
127. Mintaka
le 05/04/2018
à 16h29
128. meditrina
le 05/04/2018
à 16h39
129. Mintaka
le 05/04/2018
à 16h44
le gonel'Hexagone.130. Mintaka
le 05/04/2018
à 16h46
131. syanne
le 05/04/2018
à 17h00
ça, c'est Colette qui le dit (dans Paysages et portraits). D'ailleurs, dans l'oeuvre de cette gourmande, il ya de quoi faire bombance et ripaille, avec les mets les plus fins comme les plus simples... Je vous recommande, si vous pouvez le trouver, le très beau livre de Marie-Christine te Didier Clément, Colette gourmande (beaucoup mieux que "Les Carnets de cuisine de Colette" de Muriel lacroix, pâle remake !). A lire aussi, aux éditions de L'Herne : J'aime être gourmande...
(moi aussi !)
132. syanne
le 05/04/2018
à 17h15
Car tes rimes en –ail ont une bien belle bouille !
Et pour ne point passer céans pour une nouille,
Je cherche, fouine, furète –z-et farfouille
Pour en trouver autant qui finissent en –ouille.
Mais l’expressio du jour n’est pas "faire ripouille" !
De changer de sujet, alors faut que j' me grouille :
J’ai pitié moi aussi des pauvres – ouille ouille ouille-
Voyageurs qui today en bavent et dérouillent
Et peuv’ trouver la vie du rail un peu casse-pieds *
* (J'ai beau chercher, je ne trouve pas la dernière)
133. DiwanC
le 05/04/2018
à 17h16
Quelle merveille ce petit bouquin !
Ph. Delerm "récidive" avec Et vous avez eu beau temps ? sous-titré La perfidie ordinaire des petites phrases
Un belle soixantaine de petites phrases qu'on dit tous, qu'on connaît tous :
- Fait-on tomber un objet, une pelote de laine par exemple ? Et voici : Oh ! ça n'ira pas plus bas !
- C'est par pour dire mais... Et on sait que non seulement ça va dire mais aussi ça va médire !
- Là, on est davantage sur... La phrase du spécialiste qui va vous apprendre tout par le menu, béotiens que nous sommes ! Lui, il sait, il connaît les nuances... Tel le marchand de vin : Là, on est sur... [...] un vin plus tannique, une robe plus noire, un corps plus robuste, peut-être plus agressif, avec quand même des notes de fruits rouges - ah ! les fruits rouges ! Mais ce qui est merveilleux, ...
Et celles-ci :
- C'est y vot' temps ?
- Tiens ! rends-toi utile...
- Ne prends pas froid... [...] des mots comme une écharpe ; la fin de la phrase a cette douceur de laine au bord des lèvres, je tiens à toi, surtout ne prends pas froid.
Du Delerm à consommer sans modération !
134. lalibellule1946
le 05/04/2018
à 17h17
135. DiwanC
le 05/04/2018
à 17h19
136. joseta
le 05/04/2018
à 17h30
- Oui. Je me souviens encore de Neil Armstrong: l'heureux pas sur la lune...
- Et c'était quoi, son repas ?
1) INGÉRER (Alain gérait)
2) S’ABREUVER (ça, brevet)
3) LAPER (la paix)
4) SE RESTAURER (Ce reste aurait)
5) S’AVINER (Sa vie n’est)
6) MÂCHER (mas, chez…)
7) DÉJEUNER (des jeunets)
8) AVALER (Ah, valets)
9) RONGER (ronds,j’ai)
10) BOUFFER (bout fait)
11) SE GAVER (ce gars, vais…)
12) CONSOMMER (con s’omet)
Voilà !
137. DiwanC
le 05/04/2018
à 17h31
138. Mintaka
le 05/04/2018
à 17h34
Voici un échantillon de bières belges.
139. deLassus
le 05/04/2018
à 17h35
140. Mintaka
le 05/04/2018
à 17h38
Mais si s'aviner signifie "boire de façon immodérée", peut-on s'aviner à la bière ?
141. DiwanC
le 05/04/2018
à 17h45
Ça c'est page 143 !
142. deLassus
le 05/04/2018
à 17h48
Oups ! Tu as raison, il y a quelque chose qui cloche avec mon lien...
Deuxième tentative.
143. DiwanC
le 05/04/2018
à 17h53
144. DiwanC
le 05/04/2018
à 17h54
Google peut-il en donner beaucoup plus ? En a-t-il le droit ? Le bouquin vient de sortir ou presque : janvier 2018.
145. deLassus
le 05/04/2018
à 17h59
Comme on disait il y a quelques jours, mystère et boule de gomme !
Je renonce !
146. syanne
le 05/04/2018
à 18h10
147. deLassus
le 05/04/2018
à 18h13
Consulte cette page, # 131.
148. DiwanC
le 05/04/2018
à 18h48
Et sur l'étagère du haut, il y a toujours le Mode d'emploi qu'avait rédigé God.
Seule est modifiée la manière d'inclure les citations. C'est simple, il suffit de...
Ah ! mais je vois que deLassus t'a déjà tout dit !
149. lalibellule1946
le 05/04/2018
à 19h58
Ici à St. Louis il existe une pléthore de bières artisanales (craft beers).
150. Kyrikou
le 05/04/2018
à 20h23
Les plaisirs minuscules sont si délicieux....
151. Kyrikou
le 05/04/2018
à 20h33
152. Kyrikou
le 05/04/2018
à 20h40
153. Mintaka
le 05/04/2018
à 20h42
154. Kyrikou
le 05/04/2018
à 22h36
La digestion, p't'être ?
155. Kyrikou
le 06/04/2018
à 00h18
Mais tout le monde avait compris!!!!
Les syndicalistes quand ils font grève sont jamais les bienvenus, ils le sont au prudhomme et dans les licenciements abusifs ou détournés....
Avec une immense joie de te relire